Graine de champion suit trois jeunes prodiges du sport

Blog Graine de champion suit trois jeunes prodiges du sport

Par Bénédicte Flye Sainte Marie le

affiche-graine-de-championTiré de la collection documentaire mise sur pied par le réalisateur Simon Lereng Wilmont, Graine de champion est un film au style très naturaliste. Il se focalise sur trois jeunes prodiges du sport qui montrent que la valeur n’attend pas le nombre des années…

Graine de champion : l’histoire

Graine de champion (ou plutôt cet ensemble de trois opus) nous plonge dans le quotidien de jeunes sportifs de haut niveau.

Ruben, garçon danois de 10 ans, est l’un des meilleurs fleurettistes de son pays dans sa catégorie d’âge. Il dispute de nombreux tournois nationaux et internationaux d’escrime, aux quatre coins de l’Europe. Nastya, 12 ans, est Russe.  Elle fait quant à elle partie, avec sa sœur Polina, 7 ans, de la prestigieuse académie de ballet de Boris Eifman, installée à Saint Pétersbourg. Cette école de danse ultra-sélective ne retient que quelques-uns des 5 000 candidats qui y postulent chaque année. Enfin, Chikara, dix ans, vit au Japon. Il a pour rêve de devenir sumo professionnel. Comme son papa qui a été une gloire dans cette discipline autrefois.

Portés par beaucoup d’ambition et de volonté, ces jeunes prodiges n’en restent pas moins des enfants. Avec leurs moments de tristesse ou d’angoisse où ils craquent et pleurent. Comme écrasés par le poids des sacrifices qu’ils doivent accomplir et la pression qu’ils supportent. Et d’autres instants où ils oublient la rigueur des salles de danse ou de combat pour jouer aux jeux vidéo, se gaver de popcorns ultra-caloriques ou encore faire les fous avec leurs copains…

 

A partir de quel âge ?

8-9 ans. Dénués du moindre commentaire et assez répétitifs dans leur traitement (on retrouve ainsi plusieurs séquences où nos surdoués sont filmés à bord d’une voiture), Graine de Champion n’est pas forcément ultra-ludiques à suivre pour les kids, surtout pour les plus petits.

L’avis de MAFAMILLEZEN

Graine de champion est un très bel « objet » visuel. Certaines scènes sont sublimement filmées.

Particulièrement celles où Nastya se produit sur scène. Ou bien celle où la préadolescente et ses camarades s’entrainent à la barre, au début et à la fin du documentaire qui lui est dévolu. Les mouvements de nos ballerines et les jeux de lumière qui répondent à ceux-ci, telles les touches d’un piano, fusionnent en une symphonie captivante.

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Nastya, jeune danseuse de ballet russe, rêve d’atteindre les étoiles

On aime aussi l’impression d’immersion auditive, avec le bruit des lames qui s’entrechoquent, dans le volet consacré à Ruben.

Du côté de la narration, le pari est moins réussi. L’absence de voix-off pour ponctuer le récit fait qu’on peine à savoir qui sont les protagonistes. Mais aussi quels sont leurs enjeux. Et dans quel milieu familial ils vivent et évoluent… On a parfois l’impression que les réalisateurs ont laissé tourner leurs caméras. Puis ont compilé les images obtenues sans vraiment donner d’angle ni de direction à leur travail.

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Chikara rêve de devenir un grand sumo, comme papa, et une Graine de champion

Réalisé par : Simon Lereng Wilont et Victor Kossakovsky
Genre : Documentaire
Durée : 1h23
Sortie : 9 novembre 2016
A partir de 8 ans

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