Ados : Les bonnes pratiques pour maîtriser son image en ligne.

Blog Ados : Les bonnes pratiques pour maîtriser son image en ligne.

Par Nathalie Brunissen le

De plus en plus jeunes, les internautes ne font pas toujours la différence entre les domaines privé et public lorsqu’ils mettent leurs données personnelles en ligne sur les blogs, réseaux sociaux, forums, chats, etc. Qu’ils ajoutent des photos ou vidéos, mettent à jour leurs statuts, entrent leurs coordonnées ou expriment leurs opinions (politiques ou religieuses), leur vie privée est de plus en plus exposée.

Pour se protéger, ils doivent donc apprendre à ne pas publier n’importe quoi n’importe où,  mais  surtout… réfléchir avant de cliquer !

C’est dans ce cadre que Rik Ferguson, Expert en sécurité informatique chez Trend Micro (spécialiste de la sécurité sur internet), vous propose des règles d’or et conseils pour maîtriser au mieux son image sur le net :

1. Informations personnelles : Bien que cela semble élémentaire, faire attention aux informations personnelles que l’on partage (tels que son nom de jeune fille, le nom de son animal de compagnie, son lieu de naissance, les écoles où l’on a fait sa scolarité,…). L’ensemble de ces informations est en effet très utile aux pirates pour usurper l’identité des internautes ou se connecter sur leurs comptes en ligne. Il suffit de se poser la question : « S’agit-il d’informations que je pourrais donner à un(e) inconnu(e) ? ». Si la réponse est non, il ne faut donc pas les mettre en ligne.

2. Mots de passe : Ne jamais le communiquer, même aux membres de sa famille. Le changer régulièrement (tous les 6 mois). Choisir un mot de passe complexe, facile à retenir, difficile à deviner. Ne pas utiliser le même mot de passe pour plusieurs sites ou services en ligne.

3. Photos & Vidéo : Etre conscient que le contenu que l’on met en ligne sur internet restera accessible dans le temps (et pourrait se révéler préjudiciable dans l’avenir).

4. Public & privé : Faire le distinguo entre les sphères publique (blogs, réseaux sociaux,…) et privée (emails, chat,…) sur le web.

5. Réseaux sociaux : Régler les paramètres de confidentialité de son profil de réseau social (notamment Facebook) afin de limiter l’accès aux éléments que l’on publie à des personnes connues.

6. Historique :
Lorsque l’on utilise un ordinateur en libre service (cybercafé, bibliothèque, …), fermer sa session à la fin de la connexion afin d’éviter la récupération de données et vider l’historique afin d’effacer ses traces sur le web.

7. Phishing :
De manière générale, éviter de cliquer sur un lien renvoyant vers un site internet où l’on souhaite se connecter : préférer taper soi-même l’adresse du site dans la barre de navigation ou utiliser des signets précédemment enregistrés. Toujours vérifier la barre d’adresse du navigateur d’un site avant d’y entrer son identifiant et son mot de passe. Se rappeler que l’adresse d’un site web se lit de la droite vers la gauche. Par exemple : « www.google.com » fait partie du système « www. », qui se trouve dans le domaine « Google » au sein du domaine « .com »; « www.google.com-wave.info » en revanche n’est pas une adresse « Google », mais appartient au domaine « .info » et au sous-domaine « wave.com ». Les cybercriminels élaborent souvent des URLs telles que celles-ci pour piéger les internautes, c’est pourquoi il est préférable d’installer la Protection Web gratuite suivante : https://free.antivirus.com/prevention-tools/

Il n’y a pas que sur le web :
Les cybercriminels n’utilisent pas qu’internet à des fins frauduleuses : ils utilisent de plus en plus les téléphones mobiles (de plus en plus équipés d’une connexion internet), via des SMS non sollicités demandant aux utilisateurs de répondre par SMS, de rappeler un numéro donné ou encore de visiter un site web. Si le texto émane d’une personne que l’on connaît, il faut alors utiliser son propre répertoire pour la recontacter. Il faut également prendre garde aux appels où l’interlocuteur vous demande des informations personnelles : le fait qu’il semble déjà savoir qui vous êtes et où vous vivez ne prouve pas ses bonnes intentions. En effet, de nombreuses informations telles que le nom et l’adresse sont publiquement disponibles (via la liste électorale par exemple) et peuvent être utilisées afin de créer une relation de confiance.

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