Week-end iodé en famille à Dunkerque

Blog Week-end iodé en famille à Dunkerque

Par Brigitte Valotto le

Au Nord, il n’y a pas que les corons… il y a aussi la mer ! Mieux qu’une station balnéaire, Dunkerque est à la fois la « plus belle plage du Nord de la France », ainsi que les proclamaient les affiches Belle Époque qui vantaient ses bains de mer, mais aussi un port dynamique où souffle l’esprit du large, une séduisante ville maritime où l’offre de loisirs et de culture, riche et variée, peut convenir à toute la famille… Et le point d’ancrage idéal pour découvrir tout le littoral flamand, bordé d’immenses plages que la marée découvre sur des kilomètres, jalonné de stations balnéaires et de villas typiques !

Dunkerque, ses cabines de plages… et ses cabanes à frites !

La ville se découvre d’abord… sur le sable : avec les enfants, pas question de faire l’impasse, dès les beaux jours, sur les joies balnéaires ! Dunkerque a tout pour leur plaire, puisque c’est un port, mais aussi une plage : celle de Malo-les-Bains, la plus proche, si proche qu’elle a d’ailleurs été intégrée à l’agglomération. Elle n’en garde pas moins son identité, avec ses jolies cabines à l’ancienne (qu’on peut louer à l’heure ou à la journée) et son front de mer alternant de très beaux spécimens des villas malouines d’autrefois, avec leurs belles façades Art Déco ou néo flamand, et les constructions bétonnées d’après-guerre. On n’échappe jamais totalement à cette urbanisation cubique et grisonnante qui fit des ravages jusque dans les seventies… pourtant, le charme de l’ancien flotte encore sur Malo-les-Bains !

Pittoresques, les villas Belle Epoque de Malo-les-Bains ©Ville de Dunkerque

La convivialité aussi : le long de son rivage de 7 km, les terrasses de restaurants se succèdent, jusqu’à empiéter sur le sable, avec des spécialités pour tous les goûts et tous les âges – la frite étant reine, bien sûr, de cette station nordiste… tout comme les fameuses « fricadelles » et les glaces ! Tout ce qu’aiment les enfants – et de bonnes bières en prime pour les parents !

Les cabines de plages colorées de Malo-les-Bains ©B.Valotto/Mafamillezen

La plage de Malo-les-Bains, pour la baignade et les activités nautiques à Dunkerque ©JL-Burnod

En pratique :

Vous pourrez longer tout le bord de mer à vélo, sur une large piste cyclable, et emprunter pour le rejoindre un bus gratuit partant de la ville, qui vous dépose au casino, à quelques pas du bord de la plage (ligne C3). C’est d’ailleurs grâce à ces petits « bonus » bien pratiques, et à la centaine d’activités de loisirs et d’activités sportives qu’elle propose à tous les âges (cf encadré) que la station balnéaire de « Dunkerque-Malo Les Bains » est labellisée Famille Plus !

A noter aussi la présence des « Carrés BB » dans les commerces de la ville : ce label recense les lieux qui accueillent chaleureusement les mamans qui allaitent et tous les parents de jeunes enfants (avec un coin repos comprenant au minimum une table à langer et un espace pour nourrir bébé confortablement.)

Lire aussi : La Côte d’Opale à l’heure anglais

Une mini-croisière sur le littoral flamand

Même sans grande expérience de navigation et avec de jeunes enfants, on peut explorer en voilier tout le littoral flamand et passer de la France à la Belgique (voire de la Belgique aux Pays-Bas !)  De Malo-les-Bains, on peut embarquer, par exemple, sur le Vif d’Or pour une mini-croisière franco belge en compagnie de Christophe, skipper expérimenté et sympathique : la balade est aussi une initiation à la voile pour tous, et on participe aux manœuvres avec enthousiasme, guidés par les conseils précis du capitaine !

Première étape, dans la rade, vers une silhouette que connaissent tous les marins du Nord : la sirène de Dunkerque ! Belle, comme il se doit pour une sirène, alanguie sur sa bouée depuis 1989, cette jeune femme de plâtre aux cheveux flamboyants, à la poitrine généreuse et à la queue de poisson, signale aux navigateurs le danger des bancs de sable, si nombreux sous ces flots. Elle est l’oeuvre de Léopold Franckowiak, un sculpteur lillois, qui s’est inspiré d’une peinture de la Renaissance pour créer un « point fixe remarquable, un rendez-vous amoureux en mer« . Unique au monde, cette bouée est devenue  la « mascotte » de Dunkerque .

Mini croisière en voilier sur le littoral flamand ©B.Valotto/Mafamillezen

Au large de Dunkerque, rencontre avec une sirène ©B.Valotto/Mafamillezen

Sirène, phoques, dauphins… et requin !

De belles méduses, grosses et petites mêlées, incroyablement nombreuses, font parfois une auréole bleue autour de la sirène. Les cormorans sont aussi au rendez-vous, et alors qu’on approche la côte belge, au rythme tranquille de la voile par petit vent (sept nœuds tout de même),  voilà qu’un joli phoque sort sa tête de l’eau pour se faire admirer, plongeant et revenant à la surface…

Sur le littoral, vues du large, entre espaces dunaires et blockhaus isolés, les stations balnéaires se succèdent – la côte belge en compte une quinzaine, sur sa longue bande sableuse de 65 km de long : Leffrinckoucke, Bray-Dunes, Zuydcoote, De Panne, Ostende, affichent les mêmes fronts de mer dégagés, hauts immeubles et vastes plages de sable, longues promenades s’ornant de sculptures monumentales contemporaines, parmi lesquelles s’immiscent quelques belles villas ayant survécu aux bombardements de la dernière guerre… Le phare rouge et blanc de Nieuport, haut de 23 m, surmonte la plage du même nom. Une tortue géante chevauchée par un homme, oeuvre moderne de Jan Fabre, trône sur le bord de mer.

Le grand site Dunes de Flandres à Bray-Dunes ©ville de Bray-Dunes

Pique-nique, baignade… et c’est déjà l’heure de prendre le chemin du retour. Dans la moiteur d’un été indien nordiste, le soleil commence à décliner, une brume de chaleur noie de blancheur les limites entre terre et mer, gomme les contours des immeubles, donnant au front de mer, vu du large, un air fantasmagorique. Une ambiance propice aux histoires (vraies !) qu’aime à raconter Christophe, qui croise souvent des morses – et même, une fois, un requin pèlerin, gueule grande ouverte sur sa fantastique dentition. Rencontre plus aimable, les dauphins se montrent parfois. On en aurait même vu, folâtrant parmi les baigneurs, au large de la plage de Malo-les-Bains !

Char à voile sur la plage de Bray-Dunes ©ville de Bray-Dunes

En pratique :

Christophe Patou, ex-directeur  du Centre Régional de Voile de Dunkerque et moniteur professionnel depuis vingt-cinq ans, propose sur son monocoque de compétition des séances d’initiation et de navigation, des stages, des journées croisière de cinq heures, mais aussi des croisières week-end de deux ou trois jours vers la Belgique (escales Nieuport, Ostende), ou à la semaine vers la côte belge et les Pays-Bas. A partir de 112 euros la journée pour 4 avec escale pique-nique à Nieuport. Cirés, bonnets, pulls ou lunettes de soleil et crème solaire sont fournis selon la saison ! Plus d’infos : https://club-croisiere-alidade.com/

D’avril à novembre, l’école de croisière de Dunkerque, équipée d’une flotte de 4 voiliers et d’un bateau de croisière, tous accessibles aux débutants, propose des initiations, sorties à la journée et demi-journée, des forfaits cinq à dix demi-journées pour explorer le monde de la plaisance, et même des croisières à thème de durées variables et prix accessibles (92 euros la journée, 750 euros les dix jours). Plus d’infos : https://www.dunkerque-tourisme.fr/

Retour à quai… pour un bol de culture maritime !

Si le soleil, parfois capricieux en mer du Nord, persiste à céder sa place à la pluie, réjouissez-vous : de belles activités culturelles vous attendent dans les musées de la ville, et d’abord, dans notre préféré,  le Musée maritime et portuaire de Dunkerque… un incontournable – même s’il fait beau tout le séjour, allez-y !  D’abord, il vous immerge dans la riche histoire du troisième port de France, du temps des corsaires à celui des dockers, des pêcheurs d’Islande aux soldats du Débarquement.

Ensuite, il vous permet d’entrer, émerveillés, dans l’antre de trois bateaux magnifiques, patrimoine maritime unique en Europe, amarrés face au Musée – lequel prend ses aises dans un ancien entrepôt à tabac, en plein coeur du quartier de la Citadelle, sur le Bassin de Dunkerque. Dans ce somptueux cadre historique, un parcours immersif, très vivant, a été aménagé. De quoi visiter sans se lasser : les enfants vont adorer la rencontre avec le fameux corsaire Jean Bart, légende de la ville depuis ses exploits au XVIIe siècle, la balade entre les tableaux-panoramas du port, la contemplation des incroyables maquettes de navires anciens, et l’apparition surprenante du géant de carnaval Roge le Docker, qui surveille la galerie technique dédiée aux métiers de la manutention.

Musée portuaire de Dunkerque ©B.Valotto-Mafamillezen

Que faire à Dunkerque en cas de pluie : le musée maritime ©B.Valotto/Mafamillezen

Un « Musée à flot » fascinant…

Riches de vos nouvelles connaissances sur Dunkerque et sur la vie maritime, vous passerez alors, sur les quais, au « Musée à flot » : y sont amarrés depuis 1998 un spectaculaire trois-mâts, un bateau-feu et une péniche guilde, grâce auxquels vous allez tout savoir de la grande époque de la marine à voile, de l’univers insolite de la signalisation en mer et de l’histoire de la batellerie.

Toutefois, pour grimper dans la Duchesse Anne, en restauration depuis janvier 2024, il va falloir désormais attendre 2025 : ne manquez pas, dès l’été prochain, la réouverture de ce trois-mâts classé aux Monuments Historiques (ce fut d’ailleurs le premier bateau à y être classé, et il reste le plus grand voilier visitable de France!) Fascinant de la cale à l’entrepont, il a vu bien des océans depuis 1901, date de sa naissance, et a longtemps servi de voilier école pour former les officiers et les matelots de la marine marchande allemande. On y visite les luxueux quartiers du commandant, où on est surpris par l’étroitesse et la petitesse du lit. On  pénètre dans le réfectoire où les mousses, une fois le repas terminé, suspendaient leur hamac pour dormir… Bref, on découvre les conditions de vie, plutôt rudes, et les nombreuses tâches quotidiennes, des cadets comme des officiers – ils pouvaient être plus de 200, en tout, sur le bateau.

Devant le Musée portuaire de Dunkerque, le Musée à Flots ©B.Valotto/Mafamillezen

Puis, on passe à l’étonnant « bateau feu », également classé aux Monuments Historiques : contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, il n’avait pas vocation à éteindre les incendies, mais à servir de phare en mer, sur ce littoral où la navigation est souvent périlleuse en raison des bancs de sable, mouvants et changeants. Cette embarcation rutilante, toujours immobile, équipée d’une puissante lanterne et d’une corne de brume, stationnait depuis 1949 dans le port, avec huit hommes à son bord. Son emplacement changeait en fonction des bancs de sable dont elle portait le nom : le BF6 (bateau-feu 6) se prénomma ainsi, successivement, Dyck ou Sandettié… et à chaque changement on repeignait le nom en grandes lettres blanches sur la coque rouge.  Il fut le dernier des « bateaux feux » en France ! Salué par un concert de sirènes, il est rentré pour la dernière fois au port le 3 juin 1989, a été ouvert au public, après restauration, en 2006.

Musée maritime de Dunkerque « à flots », le bateau-feu ©N.Brunissen-Mafamillezen

Enfin, la péniche Guilde, qui servait au transport de charbon et de sable, tirée depuis la berge par des tracteurs mécaniques, la vedette Pilotine 1 et le remorqueur Entreprenant, vous racontent l’histoire de la batellerie, du pilotage maritime et du remorquage portuaire.

Musée Portuaire, 9, quai de la Citadelle à Dunkerque, 03 28 63 33 39
Billets journée, Musée (parcours permanent + petite galerie) : tarif réduit (7-25 ans) 6,50€, adulte, 8,50 € ; famille, 22,50 €. Musée + bateaux (valable 7 jours) : tarif réduit 11,50€, tarif adulte, 15 € ; famille, 39 €. Gratuit pour les moins de 7 ans. Ticket valable une semaine. https://museemaritimeportuaire.com/

D’autres musées intéressants à Dunkerque :

Le Musée de l’Opération Dynamo, à faire suivre d’une déambulation le long des blockhaus du Mur de l’Atlantique, témoignage de la seconde Guerre Mondiale,  jusqu’à la base de l’East Mole, la célèbre jetée qui a permis l’évacuation de plus de 200.000 soldats de « l’enfer de Dunkerque » en mai-juin 1940.

Une toute autre ambiance au Fonds régional d’art contemporain Grand-Large Hauts-de-France : ce vaisseau de verre, posé face à la mer, déploie des espaces d’exposition sur 6 niveaux, avec des coins enfants où les manipulations sont possibles et amusantes… et vous offre un splendide panorama au Belvédère du dernier étage.

Et aussi :

Les beffrois de Dunkerque

Ils sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco : le beffroi de l’église Saint-Eloi, celui de l’Hôtel de Ville de Dunkerque, et enfin celui de Gravelines. Courage pour y monter : une vue extraordinaire, à 360°, sur la ville, la mer, le port et les environs, vous récompensera !

Ne manquez pas

La visite du « Quartier Excentric » de Dunkerque, au cœur de Rosendaël, avec ses extravagantes villas Art Déco signées François Reynaert, ses maisons de bois et ses jardins.

Détour par Gravelines… en barque autour des remparts

La ravissante petite ville fortifiée de Gravelines est aujourd’hui rattachée à la commune de Dunkerque, et vous permet de faire deux courtes balades en bateaux… typiques et même uniques en France !

Vous pourrez d’abord visiter la ville par l’extérieur, car ses anciens remparts signés Vauban sont entièrement cernés d’eau : une curiosité, unique en France. Vous montez à bord d’une barque traditionnelle, la « bacôve »,avec un guide qui vous raconte tous les détails de la fondation de la ville, ou vous louez votre propre embarcation : comptez environ une heure pour parcourir les 4 kilomètres de ce chemin de ronde aquatique. Vous pouvez aussi louer votre propre embarcation (barque électrique, voire pédalo !) pour faire ce tour pittoresque à votre rythme,  avant d’aller visiter la ville de l’intérieur.

Puis, à l’extérieur des remparts, ne manquez pas la deuxième curiosité de Gravelines : la traversée de l’Aa en canote !

La ville fortifiée de Gravelines est rattachée à Dunkerque ©ville de Gravelines

AA… la plus petite traversée d’Europe !

En deux lettres et une minute, cette originale traversée relie les deux berges d’une rivière dont le nom est sans doute aussi le plus court d’Europe : Aa, que connaissent bien les amateurs de mots croisés ! C’est déjà une abréviation qui lui donne son nom originel : celle du latin « Acqua », dont on a gardé la première et la dernière lettre. D’un côté d’Aa, vous êtes à « Petit Fort Philippe », où vous pourrez grimper les 166 marches du beau phare de Gravelines, rayé comme un berlingot, pour une intéressante visite.

De l’autre, c’est « Grand Fort Philippe », où une longue jetée de 1200 m débouche sur les étendues dunaires et les prés salés du parc de l’Estran. Une trentaine de mètres séparent les deux rives, qu’on franchit donc, à marée haute, en prenant place sur une embarcation traditionnelle, aujourd’hui électrifiée  : cette « canote » à fond plat, qu’on hèle comme un taxi ! Même en moins d’une minute, vous aurez le temps d’être saisi, durant cette traversée express, par une superbe vue sur l’embouchure de l’océan dans lequel se jette l’Aa… et de profiter des anecdotes de votre sympathique batelier !

Traversée entre « Petit fort Philippe » et « Grand fort Philippe » ©ville de Gravelines

Entrée dans la génèse d’un bateau corsaire…

Enfin, sur le port de Gravelines, au pied des fortifications Vauban, ne manquez pas le chantier de construction du Jean Bart, pour assister à la naissance d’un bateau comme au temps de Louis XIV ! Implanté au coeur d’un village artisanal où on peut aussi découvrir une « saurisserie » (fumoir de poissons à l’ancienne, alimenté par les copeaux de chêne du chantier voisin !) c’est une œuvre de restauration unique en France.

Les charpentiers de marine et forgerons ont entrepris minutieusement, avec les techniques d’antan, de recréer ce vaisseau de 1er rang du XVIIe siècle, qui fût celui du fameux corsaire Jean Bart. Ils s’inspirent des tableaux d’autrefois qui le montrent dans ses détails, avec ses 84 canons, et ont d’abord entrepris de construire une grande maquette, aujourd’hui terminée, qui montre dès le début de la visite ce que sera la monumentale coque finale. Celle-ci, déjà bien avancée (on peut monter dedans, et c’est fascinant) s’élève ainsi lentement, comme une véritable cathédrale maritime !

Promenade en bacôve le long des remparts de Gravelines ©B.Valotto-Mafamillezen

Découverte insolite de Gravelines en bateau le long de remparts Vauban ©B.Valotto-Mafamillezen

En pratique :

Autour des remparts de Graveline : promenade guidée en bacôve et location de bateaux, en saison, à l’embarcadère Vauban, rue de Dunkerque, à Gravelines, 5,50€/adulte et 5€/enfant en visite guidée,
Plus d’infos, ainsi que sur les visites du phare et les horaires des traversées à canotes à télécharger en PDF, sur le site : www.ville-gravelines.fr
Espace Tourville, village artisanal et chantier du Jean Bart, 3,50€ à 7€ la visite en individuel, https://espacetourville.com/

Des activités nautiques pour tous

Dans les bases de la Licorne et du Clos Fleuri-Bray-Dunes, le nautisme se décline sous toutes ses formes avec une multitude d’activités proposées et adaptées pour tous les âges, du débutant au confirmé !

Des stages permettent notamment aux enfants de s’initier, seuls ou en famille : le « jardin des mers » est ouvert aux petits de 5 à 7 ans, tous les matins, pour une découverte du milieu marin, des initiations à la voile, des jeux de plage ; pour les 6-8 ans, le club des mers propose des stages nautiques sur de petits bateaux (Optimist) et les 9-12 ans peuvent voguer sur de mini-catamarans (Fun Boat). Plus tard, on peut s’initier au catamaran ou à la planche à voile, et autres sports nautiques (stages de 133,50 à 263,50€ la semaine selon âge et activité, pendant petites et grandes vacances dès les printemps).

A la base nautique du Clos Fleuri, on peut aussi louer librement des paddles, catamarans, planches à voile, wind foils, body board… (5 à 75 euros de l’heure) et une grande nouveauté en 2024 : l’initiation au char à voile (dès 12 ans, location pour deux heures, 55€) Réservations : www.lesdunesdeflandre.fr/ reservation/

Char à voile sur les vastes plages de la côte des Flandres ©Destination-Gravelines

La base nautique de Gravelines offre de multiples activités à sensations sur l’eau ©Ville de Gravelines

Base nautique de La Licorne :Tél : 03 28 28 27 27 Mail : voile.dunkerque@lesddf.fr
Base nautique du Clos fleuri :Tél : 03 28 29 90 42 Mail : voile.bray-dunes@lesddf.fr

Nos bonnes adresses où manger à Dunkerque

Dans le port de Dunkerque, on vous conseille le restaurant du Yacht club de la Mer du Nord, avec sa terrasse qui donne sur les bassins du quai Monitor ; malgré son nom, on y voit plus de barques de pêche que de yachts, et il n’a rien de guindé ! L’ambiance est au contraire très conviviale et familiale, et la bonne cuisine locale privilégie les moules-frites (succulentes) et la pêche du jour !

Plus chic, à Gravelines, il faut aller déjeuner ou dîner à l’Eclusier : non seulement ce restaurant, situé juste à hauteur de l’ancienne écluse qui permettait autrefois de draguer l’Aa, offre de sa terrasse, aux beaux jours, une vue splendide sur l’embouchure de l’Aa, qui se fond au large avec l’Océan, mais en plus, on y mange divinement bien : la carte est originale et un peu chère, mais elle vaut le détour !

Beaucoup plus abordable, les baraques à frites ne manquent pas à Dunkerque et dans toutes les stations voisines, voici quelques bonnes adresses glanées auprès des locaux : Chez Fred, rue Jean-Bart à Dunkerque, Chez Irène à Bray-Dunes, Bèle Frites à Leffrinckoucke, Chez Sabine à Coudekerque-Branche, Le Camion Jaune à Grand-Fort Philippe…

Nos bonnes adresses où dormir à Dunkerque

Option chic, le Radisson Blu Grand Hotel&Spa, idéalement situé face à la plage de Malo-les-Bains et à quelque pas de l’éco-quartier du Grand Large, est un véritable lieu de vie de la station, incontournable. On passe dans son grand hall pour admirer l’architecture intérieure et pour traverser vers la plage, ou pour boire un verre à la terrasse de l’Opale, son bar-restaurant face à la mer… même quand on y dort pas ! Il compte 110 chambres et suites, avec terrasses, et un espace de balnéo de plus de 1000m2, ouvert à tous et pas seulement à la clientèle. A partir de 129 euros la chambre double.

Encore plus surprenant, et notre préféré, même s’il est plus loin de la plage, le Mercure Dunkerque Centre compte 89 chambres dont certaines sont entièrement vitrées en façade, découvrant une vue splendide, sur l’entrée du port de plaisance. Un cadre design, qui s’inspire de l’étonnant quartier Excentric de la ville, un « foodbar » convivial, une salle fitness, et un petit déjeuner somptueux, c’est un hôtel luxueux sans être pompeux, où les familles peuvent se sentir à l’aise. Il est à quelque pas de l’hôtel de ville et de son beffroi, du musée de l’Opération Dynamo et de la digue de Malo-Les-Bains. A partir de 125 euros la chambre double.

Hôtel Mercure Dunkerque, chambre avec vue sur le port de plaisance ©B.Valotto/Mafamillezen

Option moins coûteuse que les hôtels, une belle maison d’hôtes près de la plage se loue à l’année : 60m2 avec une chambre, cuisine, salle de bain avec douche, salle à manger, balcon, TV. Wifi, jeux pour enfants, matériel bébé, à partir de 144€ le week-end, maximum 4 personnes. Maison Week-end, à voir et louer via le site de l’OT, qui propose de nombreux gîtes et chambres d’hôtes :  www.dunkerque-tourisme.fr

Comment venir à Dunkerque ?
En train : Dunkerque est à environ 2 h de Paris et 30 mn de Lille en TGV
En voiture : accès par l’A25 (en provenance de Paris), par l’A16 (en provenance de Calais ou de Paris par Amiens).

Comment se déplacer ?
DK Bus (réseau de bus de la côte française) à emprunter depuis la gare de Dunkerque jusque Gravelines ou De Panne (Belgique).
DK Vélo. A Dunkerque, plus de 30 stations dk’vélo. Parcours thématiques de balades à vélos à retirer à l’Office du tourisme. www.dkbus.com

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