La vie de maman d’Agathe Lecaron, de La Maison des Maternelles

Blog La vie de maman d’Agathe Lecaron, de La Maison des Maternelles

Par Bénédicte Flye Sainte Marie le

Agathe Lecaron, animatrice de La Maison des maternelles et de La Maison des parents

C’est l’animatrice la plus attachante et la moins langue de bois de tout le paysage audiovisuel français. Agathe Lecaron, qui reprend en cette rentrée ses quartiers dans La Maison des Maternelles, magazine désormais programmé sur France 4 et inaugure La Maison des Parents sur la même chaîne et aux côtés de Marie Perarnau et Yasmine Oughlis, nous livre quelques instantanés très sincères sur son quotidien que ses fils, Gaspard et Felix, six et quatre ans, se chargent de rendre tout sauf monotone…

Diriez-vous que votre train-train familial, c’est une affaire qui roule ou qu’il y quand même pas mal de sorties de route ?

Agathe Lecaron : Non, non, ce n’est pas du tout une affaire qui roule ! C’est un peu la catastrophe. Mes fils ont tendance à se jeter des jouets dans la figure (rires). Entre les deux, c’est compliqué. Et ils me dérangent tout le temps, même quand je dois me concentrer. En plus, mon mari travaille comme un possédé. Mais tout ça, c’est un peu de ma faute, c’est psychanalytique, j’ai une peur-panique du vide. Le pire, c’est que j’étais une grosse flemmarde quand j’étais jeune… Mais l’univers télé et ses incertitudes permanentes sont tellement insécurisants que j’en ai eu marre. Il y a même une année où on m’a dit dès octobre que l’émission s’arrêterait l’année suivante, vous imaginez ? Et c’est comme ça tout le temps. Alors, je me suis lancée dans l’aventure de Ronron en me disant que ça allait me déstresser, mais ça a tellement bien marché que je suis encore plus débordée…

Quels sont les aspects qui vous enthousiasment et ceux qui vous passionnent moins dans votre rôle de maman ?

Agathe Lecaron : Je ne suis pas très fan des jeux avec mes enfants en tant que tels, mais j’aime bien inventer des mondes avec eux. A côté, j’ai du mal quand ils chouinent, ce qu’ils font quand même assez souvent… Mais je me parle à moi-même et j’essaie de me raisonner…

Etes-vous la mère que vous pensiez que vous deviendriez quand vous étiez enceinte ?

Agathe Lecaron : Je me projetais en tant que mère de bébé, mais pas en tant que mère d’enfant. On n’est jamais la maman qu’on imaginait avant de l’être. La maternité n’est pas quelque chose qui m’a submergée, mais c’est la plus belle aventure de la vie. Ça m’a obligée à me débarrasser de mes armes et à me recentrer sur ce que j’étais vraiment. Cela vous amène vers plus d’humilité.

Auriez-vous été la même maman si vous l’aviez été dix ou quinze ans plus tôt ?

Agathe Lecaron : Pas du tout, justement, parce que j’étais beaucoup plus légère et plus tournée vers mon nombril. J’étais obsédée par l’idée de réussir dans mon métier parce que c’était mon rêve de petite fille. Dans l’intervalle, j’ai connu pas mal de galères professionnelles. Ça m’a rendue plus intelligente, plus rigoureuse et ce sont des choses que je peux transmettre aujourd’hui.

Pourquoi êtes-vous si attachée à exposer les côtés très normaux, voire pas très glamours, de votre quotidien ? C’est pour casser l’image de vedette de la télé ?

Agathe Lecaron : Il y a un trait majeur dans ma personnalité, c’est que je ne sais pas cacher les choses, y compris en ce qui concerne ma vie sentimentale. Alors, j’aurais adoré me la jouer Fanny Ardant mais ce n’est pas moi.  Je n’aime pas les cachotteries. Et je préfère être comme ça plutôt qu’une petite influenceuse à la vie zéro défaut, sachant que je suis déjà extrêmement privilégiée par rapport à la moyenne des gens

Qu’est-ce qui vous pèse dans les injonctions que la société adresse aux parents et aux mères en particulier ?

Agathe Lecaron : Evidemment, ce qui est le plus lourd à mes yeux, c’est la charge mentale qui est exacerbée d’ailleurs par les réseaux sociaux, cette obligation d’avoir des enfants perpétuellement propres et bien habillés… Le concept d’éducation positive peut l’être aussi : bien sûr, sur le principe, je préfère qu’on prône le dialogue plutôt que la fessée mais comment faire quand vous avez un gamin qui vous fait un énorme caprice au supermarché ? Tout est hyper culpabilisant. Je crois que les femmes participent aussi à ce phénomène avec cette course à la perfection et à l’omniprésence qui est la leur… Je le vois bien d’ailleurs avec mes fils quand il y a un problème, c’est toujours moi leur référente. C’est une énorme chape pour nous et tout est à réinventer dans ce domaine. Heureusement, je crois que les modèles commencent à bouger. Dans La maison des maternelles, je vois de plus en plus de pères qui sont très investis.

Que diriez-vous à vos fils, s’ils exprimaient l’envie de faire de la télé plus tard ?

Agathe Lecaron : Je leur répondrais « dépêche-toi de grandir » parce que demain, la télé n’existera plus, sauf pour le sport et les autres grands événements nationaux !

 

L’ACTUALITÉ D’AGATHE LECARON :

Agathe Lecaron est aux commandes tous les jours de 9 à 11 h sur France 4 de La Maison des Maternelles (à partir du 7 septembre) et La Maison des Parents, à 14h (à partir du 14 septembre). Ainsi que de l’émission Bel & Bien, tous les samedis matins sur France 2. Elle est aussi la créatrice de la marque de vêtements Ronron www.ronronparis.com et a lancé en mai dernier un podcast Ex… diffusé sur toutes les plateformes spécialisées, qui s’attache à raconter des histoires d’amours qui ont tout changé pour ceux et celles qui les ont vécues.

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