Après le brevet en fin de troisième, les élèves ont déjà une première expérience d’examen. Mais le bac de français marque une étape d’un tout autre niveau : c’est la première épreuve du baccalauréat, avec un coefficient important, un jury inconnu, et une réelle attente en termes d’analyse, d’argumentation et d’expression. Pour beaucoup, c’est une forme de saut dans le grand bain.
Mieux vaut donc s’y préparer dès le début de l’année de première, pour éviter les pics de stress au printemps. Et pour les parents, c’est aussi le moment d’accompagner leur ado dans cette nouvelle étape plus exigeante du parcours scolaire.
Ce que recouvre le bac de français : deux épreuves, un vrai enjeu
L’épreuve anticipée de français se déroule à la fin de la classe de première. Elle comprend deux volets : une épreuve écrite et une épreuve orale, chacune notée sur 20 et coefficient 5. Ces notes ne sont pas anecdotiques : elles comptent pour l’obtention du bac, mais aussi pour le dossier scolaire de terminale. Elles figurent sur les bulletins envoyés à Parcoursup, et sont souvent regardées de près par les formations sélectives.
L’épreuve écrite, prévue cette année le jeudi 11 juin 2026, dure 4 heures. L’élève choisit entre un commentaire composé ou une dissertation. Le sujet de dissertation porte toujours sur une œuvre étudiée dans l’année. Le commentaire, lui, analyse un texte littéraire en lien avec l’un des objets d’étude du programme.
L’épreuve orale a lieu quelques jours plus tard. L’élève doit alors présenter un texte étudié en classe, choisi au hasard parmi une liste de 20 textes. Il doit aussi parler d’une œuvre qu’il a lue de manière personnelle. Ce moment d’échange dure environ 20 minutes, seul face à un examinateur.
Ces deux épreuves visent à tester la capacité à comprendre, à structurer une pensée, à mobiliser des connaissances… mais aussi à s’exprimer de manière claire et construite. Autant de compétences utiles bien au-delà du bac.
L’écrit : comprendre les attentes, acquérir les bons réflexes
L’épreuve écrite est souvent redoutée. Et pour cause : réussir une dissertation ou un commentaire, cela demande de la méthode, de la rigueur, et un certain recul sur les textes. Plus tôt l’élève comprend ce qui est attendu, plus il sera à l’aise le jour J.
C’est justement dans cet esprit qu’Amélie Vioux, professeure de français et autrice du guide « Réussis ton bac de français 2026 » publié chez Hachette, a conçu le site commentairecompose.fr. Ses vidéos pédagogiques, ses fiches pratiques et ses conseils méthodologiques aident les élèves à décoder les consignes, à structurer leurs idées, à formuler une problématique et à construire un plan. Une approche accessible, claire, souvent ludique — loin de l’image poussiéreuse que certains élèves ont du cours de français.
Ses ouvrages permettent d’approfondir le travail entamé en classe, de réviser efficacement, et surtout de prendre confiance. C’est cette régularité dans la méthode qui fait souvent la différence.
L’oral du bac de français : un entraînement précieux pour la suite
L’oral de français n’est pas là pour piéger les élèves. Il cherche à évaluer leur capacité à lire un texte avec intelligence, à en proposer une analyse construite, et à prendre la parole de façon claire. Il constitue aussi un excellent entraînement avant le grand oral de terminale, où ces compétences seront à nouveau sollicitées, dans un cadre encore plus exigeant.
L’élève dispose de 20 minutes de préparation, puis s’exprime pendant 12 à 15 minutes. Il doit d’abord analyser un extrait choisi par l’examinateur, puis parler d’une œuvre personnelle, et enfin répondre à quelques questions. Cela ne s’improvise pas, mais ça s’apprend.
Le travail peut se faire par étapes : apprendre à s’exprimer à voix haute, reformuler avec ses propres mots, résumer une idée sans perdre le fil. En s’entraînant régulièrement, l’élève gagne en aisance. Et il réalise que cet oral est moins une épreuve qu’une opportunité de défendre ses idées.
Et les parents dans tout ça ? Un rôle discret mais essentiel
Vous n’avez pas besoin d’être professeur de français pour aider votre ado, bien au contraire. Votre rôle n’est pas de faire réciter les figures de style ou de corriger les devoirs, mais de le soutenir sans tout contrôler, d’être présent sans s’imposer.
Cela passe d’abord par l’écoute. Comprendre ce qui bloque. Ce qui motive, aussi. Certains élèves adorent lire mais n’aiment pas écrire. D’autres rédigent sans souci mais fuient l’oral. En échangeant régulièrement avec votre ado, vous pouvez identifier ce dont il a besoin.
Lui proposer des outils concrets, comme les ressources proposées par Amélie Vioux, peut être un vrai coup de pouce. Car ces supports sont pensés pour eux, avec un langage qui leur parle. C’est souvent plus stimulant que les contenus très scolaires.
L’environnement compte aussi. Un espace calme pour travailler, des horaires réguliers, un cadre flexible mais structuré : tout cela facilite la concentration. Et si votre ado décroche, il ne faut pas hésiter à rebooster sa motivation avec des projets plus larges, comme réfléchir à son orientation. D’ailleurs, cette collection éditée chez Hachette propose des pistes intéressantes pour aider les jeunes à trouver leur voie sans pression.
Enfin, n’oubliez pas que la confiance est contagieuse. Si vous croyez en ses capacités, il finira par y croire aussi.
Le bac de français n’est pas une épreuve insurmontable. C’est une étape importante que votre ado peut franchir brillamment avec les bonnes méthodes, un peu de constance… et votre soutien. Valorisez ses efforts, encouragez sa curiosité, et restez à l’écoute. Voilà les meilleurs conseils qu’on peut vous donner.
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