Vous avez froid même avec du double vitrage ? Vos fenêtres laissent passer l’air ou la chaleur ? Avant de penser gros travaux, vérifiez que vous ne commettez pas l’une de ces erreurs courantes. On vous explique comment mieux isoler, sans casser votre tirelire.
1. Croire que le double vitrage suffit à tout
Il est tentant de penser que le simple fait d’avoir du double vitrage suffit à assurer une bonne isolation thermique. C’est un bon début, certes, mais ce n’est pas une garantie de performance énergétique. Si vos fenêtres sont mal posées, si les joints sont usés ou si le matériau choisi n’est pas adapté à votre logement, les pertes de chaleur peuvent être considérables. On estime qu’environ 14 % des pertes de chaleur dans une maison construite avant 1974 proviennent des portes et fenêtres (1).
C’est pourquoi il est essentiel de se faire accompagner par un spécialiste des fenêtres et des menuiseries, qui pourra vous conseiller sur les matériaux les plus isolants, comme le PVC ou le mixte PVC/alu, et sur les modèles les mieux adaptés à la configuration de votre logement. Par exemple, en savoir plus sur les solutions proposées par B’Plast, fabricant français de menuiseries depuis 1989, peut être un bon point de départ. Leur expertise repose sur une fabrication locale et un savoir-faire artisanal qui répondent aux exigences actuelles de performance thermique.
Ce que vous pouvez faire
Faites un point sur l’état de vos fenêtres actuelles : les joints sont-ils encore efficaces ? Le dormant est-il bien ajusté ? Si vous sentez un filet d’air ou observez de la condensation entre les vitres, c’est peut-être le moment de penser à une amélioration. Sans tout changer, remplacer les joints, colmater les ponts thermiques entre mur et menuiserie ou poser un film isolant thermique peut déjà améliorer significativement le confort intérieur.
2. Ignorer les courants d’air discrets mais persistants
Vous avez déjà eu cette sensation de froid qui vous chatouille les chevilles alors que toutes les fenêtres sont fermées ? Ce n’est pas votre imagination. De nombreux logements souffrent de micro-infiltrations d’air, invisibles mais bien réelles. Ces fuites d’air passent souvent inaperçues, surtout si elles sont fines. Pour les détecter, il suffit parfois de passer une flamme de bougie le long des contours de la fenêtre. Si la flamme vacille, c’est qu’il y a un courant d’air.
Ces infiltrations sont typiques des logements anciens ou mal entretenus. Selon le Baromètre énergie-info 2024 du médiateur national de l’énergie, 30 % des Français ont eu froid au moins 24 heures l’hiver cette année-là, et 41 % d’entre eux évoquent une raison financière (2).
Ce que vous pouvez faire
Pour améliorer la situation sans changer toutes les fenêtres, vous pouvez renforcer l’étanchéité avec du mastic spécial ou des joints en mousse adhésive. Pensez aussi à isoler les coffres de volets roulants, à condamner les cheminées inutilisées et à traiter les portes vers les pièces non chauffées (garage, cave). Ces petits travaux limitent efficacement les fuites de chaleur.
3. Oublier que le cadre compte autant que le vitrage
Lorsque vous regardez une fenêtre, votre attention se porte généralement sur le vitrage. Mais le cadre, lui aussi, joue un rôle déterminant dans la performance thermique. Un cadre abîmé ou en aluminium non isolé peut devenir un vrai pont thermique. On parle ici de jonctions critiques entre les murs et les menuiseries, souvent négligées dans les logements anciens.
Aujourd’hui, les matériaux les plus performants sont le PVC, pour son excellent rapport qualité/prix/isolation, et le mixte PVC/alu, qui combine solidité, esthétique moderne et hautes performances thermiques. Le double vitrage à isolation renforcée (VIR) est devenu la norme. Il offre un pouvoir isolant 2 à 3 fois supérieur à un double vitrage classique, et jusqu’à 4 fois plus qu’un simple vitrage. Quant au triple vitrage, il atteint des performances thermiques remarquables, mais peut réduire légèrement la lumière naturelle.
Ce que vous pouvez faire
Inspectez vos encadrements. Si vous constatez des fissures ou des traces d’humidité, envisagez une remise en état. En cas de rénovation, le remplacement complet du dormant est préférable pour une performance optimale. Si le cadre est en bon état, il est possible de le conserver, mais cela peut réduire la surface vitrée et donc la luminosité. Discutez de ces options avec un menuisier.
4. Remettre à plus tard faute de budget ou d’informations
Changer ses fenêtres, c’est un investissement. Le coût moyen d’une fenêtre performante posée peut aller de 400 à 1 200 euros. Cela varie selon le matériau, le vitrage et la complexité de la pose. Heureusement, des aides financières existent pour accompagner les ménages. Le problème, c’est que ces dispositifs évoluent fréquemment, ce qui rend leur lecture complexe.
D’après le baromètre Cetelem 2024, 72 % des Français affirment connaître l’existence des aides, mais seuls 21 % savent précisément comment elles fonctionnent (3). Résultat : une partie importante des propriétaires passe à côté d’un levier essentiel pour réduire leur facture et améliorer leur confort.
Ce que vous pouvez faire
Commencez par faire établir un diagnostic par un professionnel. Il pourra vous orienter vers les bons dispositifs, notamment MaPrimeRénov’, les aides de l’ANAH, les CEE (certificats d’économie d’énergie) ou encore l’éco-PTZ. Le site france-renov.gouv.fr vous permet de simuler vos droits. Assurez-vous aussi que l’artisan est certifié RGE, condition indispensable pour obtenir ces aides.
5. Penser qu’on ne peut rien faire sans tout remplacer
Parfois, on pense que si on ne peut pas changer toutes ses fenêtres d’un coup, autant ne rien faire. C’est une idée reçue. Il est tout à fait possible d’améliorer l’isolation thermique de ses fenêtres par petites touches.
Pensez aussi à la ventilation. En remplaçant vos menuiseries par des modèles beaucoup plus étanches à l’air, vous risquez de dégrader la qualité de l’air intérieur si la ventilation n’est pas adaptée. L’air doit circuler pour évacuer l’humidité et les polluants. Il peut donc être nécessaire d’installer des entrées d’air sur vos nouvelles fenêtres ou de moderniser le système de VMC avec votre installateur.
Ce que vous pouvez faire
Commencez par les fenêtres les plus exposées. Installez des rideaux thermiques, vérifiez les coffrets de volets roulants, traitez les contours avec soin. Fermer les volets la nuit limite les pertes de chaleur, et en été, cela protège aussi des surchauffes. Enfin, si vous rénovez progressivement, privilégiez d’abord les pièces de vie et les chambres des enfants, là où le confort est prioritaire.
Mieux isoler, c’est se sentir mieux chez soi
Avoir un intérieur bien isolé, ce n’est pas juste une question d’économie d’énergie. C’est aussi un enjeu de bien-être, de santé, de confort au quotidien. Dans une période où le pouvoir d’achat est sous pression, optimiser l’énergie de son habitat, c’est agir pour son confort, pour ses économies et pour la planète, sans forcément engager de gros travaux.
Avant de tout casser, prenez le temps d’observer, de diagnostiquer et de tester des solutions simples. Et si vous envisagez des travaux, appuyez-vous sur un professionnel de confiance qui saura vous proposer des fenêtres performantes, adaptées à vos besoins.
Sources :
(1) Observatoire DPE, 2025 – ADEME
(2) Baromètre énergie-info 2024 du médiateur national de l’énergie
(3) Baromètre de l’Observatoire Cetelem 2024
Vous avez aimé cet article ou bien vous voulez réagir ?
Envie de réagir à cet article, de donner votre avis ou de partager votre expérience ? Je prends la parole !