L’Ecole buissonnière, avis mitigé sur le film de Nicolas Vanier

Blog L’Ecole buissonnière, avis mitigé sur le film de Nicolas Vanier

Par Bénédicte Flye Sainte Marie le

affiche film L'école buissonnière de Nicolas Vanier

Nicolas Vanier, le réalisateur du Dernier Trappeur et de Belle et Sébastien, offre la version cinématographique de son roman L’Ecole buissonnière, qu’il a sorti au printemps dernier. Un film, en salles à partir du 11 octobre, qui se révèle attachant mais qui manque néanmoins d’un peu de rythme et de relief.

L’Ecole buissonnière : l’histoire

Dans les années 30, Paul, petit parisien orphelin de ses deux parents, débarque en Sologne pour y être recueilli par Borel, le garde-chasse et sa femme Célestine, qui travaille comme femme de chambre au service du comte de La Fresnaye.

D’abord très fermé, voire hostile à ces étrangers, le garçon va rapidement se lier d’amitié avec Totoche, le braconnier futé et solitaire que Borel traque sans succès depuis des années. Et avec qui Célestine entretient une relation très particulière… Auprès de celui qui a grandi comme lui sans père ni mère, Paul va apprendre tous les rudiments de la vie à la campagne : à pêcher à la mouche, à débusquer le gibier en pistant ses traces, à poser des collets et même à jouer des tours pendables aux gens du coin.

Paul va aussi créer peu à peu tisser des liens avec le mélancolique comte de la Fresnaye, qui ne s’est jamais vraiment mort de sa fille adorée et même se découvrir une famille dont il ignorait l’existence

A partir de quel âge ?

5-6 ans. L’histoire, très bon enfant, peut être vue par tous les publics. Seule la longueur du film, près de deux heures, pourra peut-être rebuter les plus petits.

L’avis de MAFAMILLEZEN

L’école buissonnière laisse une impression mitigée.

D’un côté, le casting est irréprochable, notamment Valérie Karsenti, toute en bienveillance et émotion. Et François Cluzet, irrésistible en ermite bourru au cœur tendre. Rien à redire donc quant à l’interprétation.

Copyright StudioCanal/Eric Travers/Radar Films

Mais ce long-métrage, par ailleurs très joli à regarder car on y sent la patte très présente de l’explorateur et cinéaste animalier qu’est Nicolas Vanier, aurait mérité d’être traité avec un peu plus de nervosité. Car même si cette Sologne rétro est charmeuse, l’esthétique, avec des petits comédiens qui ressemblent à des gravures de mode et des paysages de carte postale, prend trop le pas sur le récit. L’ambiance vire donc parfois davantage au soporifique qu’au bucolique et on n’évite pas hélas certains moments d’ennui durant presque cent-vingt minutes que dure cet opus.

Il manque donc quelques aspérités à ce long-métrage et des lignes fortes à L’Ecole buissonnière pour nous faire plonger tête baissée : on aurait aimé par exemple que l’amour de Paul pour la petite gitane, la liaison de Célestine et Totoche, ou encore les frasques et la personnalité de Bertrand, l’odieux fils du comte, soient davantage développés à l’écran.

Copyright StudioCanal/Eric Travers/Radar Films

La fin, plus enlevée, nous donne un aperçu ce qu’aurait pu être ce film si tout l’intrigue avait été menée sur le même tempo…

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Réalisé par : Nicolas Vanier
Avec :  François Cluzet, Valérie Karsenti, Jean Scandel
Genre : Comédie dramatique
Sortie au cinéma : le 11 octobre 2017
Durée : 1h56
A partir de : 6 ans

L’école buissonnière, de Nicolas Vanier, chez Hachette Romans.Commander

 

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