
À Dijon, les Fééries de Noël transforment le centre historique en véritable décor de film de Noël, chic et lumineux, mais sans la foule des grandes villes alsaciennes. Tout au long du mois de décembre et pendant les vacances, la ville déroule une série d’animations, de visites spéciales fêtes et d’activités gourmandes pensées pour les familles. Une belle manière d’explorer l’histoire, la gastronomie et les petits secrets de Dijon autrement. Une destination de Noël originale et inattendue, idéale pour un séjour où l’on prend vraiment le temps de regarder, goûter et s’imprégner de la magie de cette très belle ville.
Dans son centre entièrement piéton, Dijon dévoile un décor médiéval qui prend des allures de film de Noël, avec ses façades illuminées et ses ruelles animées. L’ambiance est chaleureuse, jamais oppressante comme cela peut l’être sur certains marchés de Noël, et on apprécie de pouvoir se promener tranquillement en famille. La maison du Père Noël, trop mimi avec son armée de fidèles petits rennes, fait pétiller les yeux des enfants.
Tout au long de décembre, outre ses traditionnels marchés de Noël, disséminés entre la Place Darcy et la Place des Ducs, la ville propose des animations originales et des visites thématiques qui offrent une autre façon de vivre Noël, avec un côté intimiste qui sied parfaitement à l’ambiance chaleureuse des fêtes. Noël à Dijon, une destination hors des classiques, idéale pour vivre la magie de Noël en famille. Jusqu’au 6 janvier.
Pour plus d'information et pour réserver les visites et activités, consultez le site de l'Office de tourisme de Dijon.
Visite aux lanternes dans le centre historique de Dijon
Cette visite nocturne, proposée à partir du 20 décembre et uniquement pendant les vacances de Noël, offre une expérience insolite pour les familles.
Rendez-vous devant l’office de tourisme, rue des Forges. Avant de démarrer, le guide donne à chaque participant une petite lanterne, pour découvrir le centre historique de Dijon… comme au Moyen-Age. On est instantanément plongé dans l’ambiance, ce qui plait d’emblée aux enfants. Et il faut bien ce petit accessoire pour motiver les plus jeunes (et les ados), sachant qu’on est parti pour une visite d’environ 1h45… ou plus, selon le profil du groupe. Mais n’ayez crainte, votre guide saura captiver son auditoire en s’adaptant à lui, donc personne ne devrait trainer de la patte. Equipez-vous tout de même de chaussures confortables et de vêtements chauds.
Une balade qui s’adapte à ses participants
Les visites se font en petit groupe d’une vingtaine de personnes au maximum, afin de favoriser l’interactivité. Le guide s’adapte à son public et à l’âge des enfants. Chaque parcours sera donc différent et « sur mesure ». Si le groupe compte beaucoup d’enfants, il orientera plutôt sa visite sur les traditions de Noël, les légendes, les petites histoires étonnantes. Avec des ados, il ajoutera une petite touche de frisson, avec des anecdotes historiques un peu « gore » parfois, mais toujours véridiques.
L’objectif est de rester léger, vivant, et très anecdotique. « Avec des enfants, il ne faut pas que ce soit trop calé en Histoire, il ne faut pas rentrer dans trop de détails », explique le guide. « La visite n’est pas un cours magistral, mais un prétexte pour raconter des histoires, parler de repas, de fêtes, de traditions, et rebondir sur les questions du groupe ».
On regarde, on cherche, on découvre, on apprend sans s’en rendre compte, « en marchant ». De petites mises en scène très concrètes rendent le propos vivant. Et pour conserver l’attention du jeune auditoire, le guide garde certaines surprises pour plus tard dans le parcours, ce qui nourrit la curiosité au fil de la déambulation. Et on ne voit pas les presque 2h passer.
Dijon illuminé, décor parfait pour une visite de Noël
La ville a mis en scène son patrimoine. Lanternes en main, on découvre les façades impressionnantes du Palais des Ducs de Bourgogne, où sont nés Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire. « Moi j’appelle ça plutôt un hôtel-restaurant cinq étoiles », plaisante notre guide, le palais n’étant qu’un lieu de représentation et de réception à l’époque. Et pour rester dans la thématique Noël, il nous livre quelques anecdotes, comme celle du vin chaud, créé au Moyen Age, pour se réchauffer, mais aussi pour donner du goût au vin pas forcément de bonne qualité.
Le parcours nous fait progressivement passer de l’ombre à la lumière. Des ruelles sombres de la ville médiévale, en passant par les rues en demi-teinte du quartier du tribunal et de l’ancienne prison, pour se terminer sur la place éclatante du Palais des Ducs sur laquelle se dresse un sapin de 18 mètres de haut, fait de 361 petits sapins du Morvan. Effet « waouh » garanti !

L’occasion pour notre guide de nous conter l’épopée rocambolesque de la statue de Louis XIV, qui trônait en lieu et place du sapin, et était aussi grande que lui. Ou cette histoire qui fit scandale, en 1951, quand le clergé dijonnais brûla l’effigie du Père Noël devant 250 enfants. A partir de là est née la tradition du Père Noël pompier, qui chaque 24 décembre depuis 1951, descend en tyrolienne de la tour Philippe le Bon.
Une façon de découvrir Dijon en s’amusant
Cette balade thématisée autour de Noël, loin de la visite formatée et barbante, est un vrai plaisir, qu’on soit petit ou grand. L’humour de notre guide, ses anecdotes insolites (toutes véridiques), les histoires qui tiennent plus de la légende et qui titilleront l’imaginaire des plus jeunes… nous font passer tout naturellement de l’histoire médiévale aux traditions de Noël.
On scrute les façades sculptées pleines de symboles, on observe les 51 chimères de Notre-Dame, on découvre l’histoire de la chouette porte-bonheur et même la mode récente du vœu à la salamandre. On apprend au passage que Gustave Eiffel est natif de Dijon. On passe un moment chaleureux, drôle et instructif.

Infos pratiques :
Quand : À partir du 20 décembre, pendant les vacances de Noël
Horaire : Vers 17h–18h, à la tombée de la nuit
Tarif : adultes, 15€, 4-18 ans, 7 €
Durée : environ 1h45
Réservation : Office de tourisme de Dijon
Grimper en famille à la Tour Philippe le Bon
Ce fut pendant des siècles la plus grande tour de Dijon, avec ses 46 mètres de haut et ses 316 marches. La guide nous rassure tout de suite : « on va faire des petites pauses à l’intérieur ». Cette tour terrasse, qui offre une vue panoramique sur la ville, a été construite en seulement 10 ans, une prouesse à l’époque. Cette tour qui fait partie du Palais des Ducs de Bourgogne n’avait rien de défensif. Elle abritait les appartements de la très grande famille du duc… son épouse, mais surtout ses 14 maîtresses et ses 29 enfants !
On grimpe donc tranquillement, on s’arrête souvent, on observe, on écoute des histoires. Et à l’arrivée, on est récompensé par une vue à 360° sur Dijon… et sur le monumental sapin de Noël qui trône au pied de la tour et du Palais des Ducs.
Monter les marches comme on remonte le temps
La magie de cette ascension, c’est qu’elle est racontée comme une histoire. À chaque palier, un nouveau chapitre, et son lot d’anecdotes. On commence avec l’histoire du duché de Bourgogne, bien plus vaste que la région actuelle, et ses personnages hauts en couleur. On part à la chasse aux symboles en observant les personnages et autres bestiaires sculptés dans la pierre. L’ascension de la tour Philippe le Bon se transforme presque en jeu de piste. La guide lance de petits défis au groupe, ce qui rend la visite très ludique et fait oublier l’effort.
Une fois arrivés sur le toit terrasse, c’est le clou du spectacle : vous aurez une vue plongeante sur le grand sapin de Noël de la ville, dressé face au palais, tout illuminé. Pour profiter du spectacle des illuminations de Noël, planifiez votre visite en fin d’après-midi de préférence.
A noter : pendant les vacances de Noël, les lutins du Père Noël conteront aux enfants des histoires de Noël tout en haut de la tour, avec quelques petites surprises en prime. De quoi les motiver à gravir les 313 marches sans ronchonner. Les plus grands quant à eux pourront déguster les douceurs de la maison Mulot et Petitjean autour d’un vin chaud. Ces deux animations sont proposées à des dates spécifiques à partir de la mi-décembre.
Et puis même si le musée des Beaux-Arts adjacents n’est peut-être pas des plus funs pour les enfants (même s’il est absolument magnifique), faites-y un tour pour voir « les gisants des ducs de Bourgogne », réellement impressionnants, et prolonger ainsi l’histoire racontée pendant la visite. L’entrée du musée est gratuite (comme tous les musées de Dijon).
Infos pratiques :
Rendez-vous : devant l’office de tourisme
Accès uniquement en visite guidée.
Tarif : 6 €, réduit 3€
Durée : 45 mn
Animation Noël au sommet pour les enfants : durée 1h. Tarif : 10 €, 8 € pour les 4-18 ans.
Animation vin chaud et pain d’épices en haut de la Tour Philippe le Bon : les 17,18, 18, 20, 26, 27, 29 et 30 décembre. Durée : 1h. Tarif : 25 €.
Réservation : Office de tourisme de Dijon
Balade gourmande de Noël à Dijon
Dijon est la vie des gastronomes, y compris en culottes courtes. Et ici, le lèche vitrines met souvent l’eau à la bouche. Cette balade gourmande de Noël débute devant l’office de tourisme. Elle propose une immersion festive et savoureuse, à la découverte des produits emblématiques de la ville, ponctuée de dégustations gourmandes. Frédéric, notre guide, connaît sa ville par cœur et ça se sent. On le suit dans cette déambulation pleine de promesses, qui se termine par un vin chaud (ou un chocolat chaud) sur le marché de Noël de la place Darcy, dans une ambiance conviviale.
Moutarde Fallot : jouer avec les saveurs
La balade commence par un classique de Dijon, qui n’est pas né à Dijon… mais à Beaune. A savoir aussi, « la moutarde de Dijon, c’est une recette. La moutarde de Bourgogne, c’est la moutarde authentique », précise notre guide. Sa particularité : le vinaigre est remplacé par du vin blanc de Bourgogne, cépage aligoté qui lui donne un goût plus subtil.
La moutarderie Fallot, créée au 19e siècle par Léon Boulet, fut rachetée en 1928 par Edmond Fallot. Cette entreprise familiale a ouvert son premier magasin rue de la Chouette, première halte de notre balade. La moutarde Fallot est une institution, qui revendique un savoir-faire traditionnel, à la meule de pierre. C’est l’unique moutardier à la fois français et indépendant.
La boutique Fallot, rue de la Chouette, est le temple de la moutarde, que vous trouverez « à toutes les sauces », avec au moins une trentaine de moutardes aromatiques. Mais surtout, et c’est le but de la visite, vous pourrez tester toutes les moutardes que vous voulez au bar à moutardes. Et oui, ici, la moutarde se déguste à la cuillère, à partir de 10h du matin si vous avez le cœur bien accroché. L’expérience est plutôt ludique. Le temps manque et la boutique est pleine, mais on se promet de venir faire le plein de saveurs inédites (et qu’on ne trouve pas ailleurs pour certaines) le lendemain.
Mulot & Petitjean : l’odeur du pain d’épices et des goûters de Noël
Deuxième halte, autre temple de la gourmandise : Mulot & Petitjean, rue de la Chouette toujours. On passe allègrement de la moutarde au pain d’épices ! Ici aussi, on découvre l’histoire d’une entreprise familiale qui commence en 1796, et qui en est à sa 11e génération. Et dont l’usine historique se trouve encore aujourd’hui à Dijon.
Avant de passer à la dégustation, la responsable de la boutique nous raconte la petite histoire du pain d’épices. Saviez-vous qu’il venait de Chine ? Les Chinois confectionnaient alors un pain de miel appelé Mikong, sans matière grasse, que les guerriers de Gengis Khan pouvaient conserver pendant des mois. C’est grâce à Marguerite de Flandre, qui posa comme condition à son futur mari Philippe le Hardi « qu’elle puisse amener son pain d’épicier, parce qu’elle était férue de pain d’épices », que Dijon devient, dès le Moyen Age, une véritable capitale du pain d’épices.
On apprend au passage que le pain d’épices n’est constitué que de trois ingrédients : du sucre, du miel et de la farine, qu’on laisse reposer pendant trois semaines. La particularité du pain d’épices de Dijon est qu’il est fabriqué à base de farine de froment, pour un rendu « plus léger et plus sec, qui vas se comparer à un pain ». Mais l’autre surprise, c’est que le pain d’épices de Dijon ne contient qu’une seule épice : de l’anis.
Autre spécialité de la maison, les nonnettes à l’orange, un pain d’épice (sans anis) fourré à l’orange (qui propose aujourd’hui de nombreuses autres déclinaisons). Et les croquets de Saint-Nicolas.
La Chocolaterie de Bourgogne et le marché de Noël : la touche finale
Notre balade gourmande de Noël se poursuit à La Chocolaterie, rue Piron, pour découvrir l’authentique escargot en chocolat créé en 1934 par la chocolaterie Lanvin, installée à Dijon depuis 1912. Aujourd’hui passé dans le giron de Nestlé, la chocolaterie dijonnaise Lanvin n’existe plus, remplacée par la Chocolaterie de Bourgogne, qui perpétue la tradition des fameux escargots en chocolats, qu’on vend ici au poids. Et qu’on pourra déguster bien sûr.
La balade se termine sur le marché de Noël de la place Darct, avec un vin chaud (ou un chocolat chaud pour les enfants). Frédéric, notre guide, prolonge ce moment avec quelques anecdotes historiques, on papote, puis on se sépare après près de 2h qu’on n’a pas vues passer. On en a profité pour rapporter quelques cadeaux gourmands à mettre sous le sapin.
Infos pratiques :
Rendez-vous : devant l’office de tourisme
Tarif : 15 €, 4-18 ans, 10€
Durée : 1h45 mn
Réservation : Office de tourisme de Dijon
Atelier création de moutarde
C’est une expérience rigolote et instructive vraiment plaisante à faire en famille. Et qui permettra d’affuter les papilles des plus jeunes. On a beau avoir tous un pot de moutarde dans la porte du frigo, on ne sait pas forcément ce qu’il y a dedans. Grâce à cet atelier, la moutarde n’aura plus de secrets pour vous, et vous pourrez vous lancer dans des créations maison… très facilement.
De Marguerite de Flandre au pot sur la table
L’atelier débute par un petit cours sur l’histoire de la moutarde, arrivée à Dijon, comme le pain d’épices, grâce à Marguerite de Flandre, qui amène « sa » recette de moutarde depuis les Pays-Bas. À Dijon, on connaît déjà la graine, mais surtout pour ses vertus thérapeutiques, pas comme condiment. « Ça va être une révolution, parce qu’au Moyen Âge, la moutarde servait à cacher le goût de certains mets. Il n’y avait pas de réfrigérateur », raconte notre animatrice.
On découvre aussi que la recette a beaucoup évolué au fil des crises viticoles : la recette d’origine utilisait du mou de raisin, puis du verjus, puis du vinaigre à base de betterave et du vinaigre d’alcool, quand le phylloxéra ravage les vignes.
Graines, vinaigre… et « huile de coude »
Après ce petit préambule, place à la pratique. Au centre de la table, un mortier, et de petites boîtes remplies de graines brun foncé. « C’est la variété qu’on utilise en Bourgogne. Dans le monde il en existe à peu près 40 sortes, et au plus elles vont être foncées, au plus la moutarde sera forte », explique l’animatrice.
Pour confectionner de la moutarde (à l’ancienne ici), il nous faut donc des graines de moutarde, un liquide, traditionnellement du vinaigre de vin blanc, du sel, qui va nous aider à écraser les graines, et surtout… « de l’huile de coude », plaisante l’animatrice.
Entre cours de cuisine et mini leçon de chimie
C’est parti ! On écrase les graines avec son pilon jusqu’à les faire éclater pour libérer une huile essentielle qui, mélangée au vinaigre (ou tout autre liquide), va donner le piquant à la moutarde. On ajoute une pincée de sel pour se faciliter la tâche. Puis une fois les graines réduites en poudre, on ajoute le vinaigre, jusqu’à obtenir une texture souple. Mais attention, il faudra encore attendre quelques jours pour que l’amertume disparaisse et que votre moutarde faite maison (que vous remporterez avec vous) soit mangeable.
En tout cas, on aura passé un bon moment, dans une ambiance conviviale, entre soupirs et rires. Et on repart avec son diplôme de maître moutardier en poche.
Infos pratiques :
Rendez-vous : à L’Atelier de la Moutarde, rue Monge
Tarif : 12 €
Durée : 1h
Réservation : Office de tourisme de Dijon
Et aussi : La Cité internationale de la gastronomie et du vin
Même si vous venez à Dijon pour les illuminations de Noël, profitez-en pour pousser la porte de la Cité Internationale de la Gastronomie, créée pour célébrer le « Repas gastronomique des Français », reconnu par l’Unesco comme « Patrimoine culturel immatériel de l’humanité ». Elle propose un « Food court », une « Librairie Gourmande » exceptionnelle, et une partie consacrée à des expositions permanentes (gratuites) et temporaires (payantes) sur le thème de la cuisine et de la gastronomie.
Des expositions ludiques et interactives autour de la gastronomie
La Cité de la Gastronomie de Dijon propose une exposition plutôt bien faite, interactive et très visuelle, autour de la gastronomie à la française avec un aspect sociologique intéressant.
L’exposition permanente « En cuisine », à la fois ludique et scientifique, avec sa multitude de dispositifs interactifs, plaira aux enfants. Le clou de la visite : la cuisine interactive, ou vous vous lancerez en famille dans la réalisation d’un bœuf bourguignon ou d’une mousse en chocolat… virtuels. Une expérience vraiment réussie où parents et enfants, dans une ambiance joyeuse, s’activent autour d’une plaque de cuisson numérique après avoir sélectionné les ingrédients de leur recette dans des frigos numériques.

Vous serez certainement tentés par l’exposition « Croquez ! La BD met les pieds dans le plat » (jusqu’au 4 janvier 2026). Toutefois, si le début du parcours semble assez ludique, avec des personnages comme Astérix, Les Daltons ou Gaston Lagaffe, connus de tous, la suite est beaucoup plus pointue, et pas franchement adaptée aux enfants, ni même aux ados. Comme elle est payante, mieux vaut le savoir.
Infos pratiques :
12, parvis de l’Unesco (à environ 10 min à pied de la gare et 15 min du centre historique)
Parking couvert et payant de la Cité de la Gastronomie
Accès gratuit aux expositions permanentes
www.citedelagastronomie-dijon.fr
Et aussi : Le musée de la Vie Bourguignonne
A savoir, à Dijon tous les musées sont gratuits. La ville accueille cinq musées, tous labellisés « musée de France », qui s’adressent à tous les publics, et sont indissociables de l’histoire de la Bourgogne. Le musée des Beaux-Arts, dont nous avons déjà eu l’occasion de vous parler dans un précédent reportage, propose des collections exceptionnelles, et surtout, les fameux gisants des ducs de Bourgogne que vous avons évoqué précédemment.
Mais en famille, on vous conseillera plutôt de visiter le musée de la Vie Bourguignonne, installé dans le cloître des Bernardins, édifié à la fin du 17e siècle, à deux pas du Palais des Ducs. Si ce type de musée est souvent un peu vieillot, ça n’est pas du tout le cas ici. La scénographie est même exceptionnelle, avec une présentation des pièces d’exposition très originale, qui réussit à capter l’attention quand ailleurs on se contenterait de passer brièvement devant les vitrines.
On commence par suivre le fil de la vie d’une famille de la Bourgogne rurale du 19e et du début du 20e siècle, en déambulant à travers une succession de scènes reconstituées. Puis on plonge dans la cuisine d’une famille bourguignonne.
Au deuxième étage, surprise, une rue commerçante a été reconstituée de toute pièce, avec certaines boutiques dijonnaises emblématiques. Succès assuré auprès des enfants et des ados. De la pharmacie à la biscuiterie Pernot, en passant par la Boucherie du Bourg, ce ne sont pas moins de onze commerces qui sont ici reconstitué à l’identique avec un souci du détail exceptionnel, ponctués de témoignages sonores.
Pour les enfants, le musée propose un parcours-jeu à demander à l’accueil.
Une visite qui vaut le coup d’être casée dans le planning chargé de votre petit séjour à Dijon, même si on est un peu en marge de la thématique Noël.
Informations pratiques :
Monastère des Bernardins – 17, rue Sainte-Anne
www.musees.dijon.fr
Trois hôtels coup de cœur pour votre séjour à Dijon en famille
Nous avons sélectionné pour vous trois hôtels parfaits pour un séjour en famille et situés au cœur du centre historique de Dijon. A noter que le rapport qualité-prix de ces établissements est tout à fait correct.
Le Mustard Hostel : le super bon plan
Installé dans les écuries d’un ancien relais de poste, ce tout nouvel établissement (il a ouvert ses portes fin novembre) se positionne comme un mix entre l’auberge de jeunesse et l’hôtel. Le Mustard Hostel, clin d’œil à la spécialité dijonnaise, propose des chambres privées et familiales avec salle de bains, pouvant accueillir jusqu’à 6 personnes, et des dortoirs de 4 à 12 personnes.
Les chambres sont très spacieuses, fonctionnelles avec des lits-niches superposés pour les enfants ou les ados (qui leur préservent une certaine intimité). Une cuisine partagée est à votre disposition, si vous voulez économiser sur le budget restaurant, avec en prime un lave-linge et un sèche-linge. L’auberge propose également un grand espace de vie avec petite restauration du matin au soir, un coin jeux pour occuper sa soirée… L’ambiance est conviviale, presque comme à la maison.
Et c’est assurément un bon plan, puisque la chambre familiale pour 4 personnes est à partir de 69 € la nuit, et le dortoir pour 6 personnes avec salle de bain privative à partir de 34 €.
A noter : pas de télévision dans les chambres… mais le wifi.
Mustard Hostel – 64, rue Monge – Tel. 07 71 04 04 97
Parking Dauphine et parking Grangier à 7 min à pied de l’hôtel
https://mustardhostel.com/
Le City Loft : chambre familiale ou appartement
Situé au cœur du quartier historique de Dijon, mais au calme, cette résidence hôtelière propose des studios jusqu’à 4 personnes, équipés d’une kitchenette, et tous récemment rénovés. Petit déjeuner buffet si vous prenez cette option, qui comprend aussi un buffet goûter en fin d’après-midi. Sympa avec des enfants. On a aussi aimé la décoration Noël, qui nous plonge dans l’ambiance.
Une bonne adresse, abordable, et un très bon accueil.
City Loft – 96, rue Godrans – Tel. 03 80 54 27 54
Tarif : à partir de 135 € pour une chambre familiale 4 personnes. Petit-déjeuner buffet : 13 €
Parking Dauphine à 1min à pied, et parking Grangier à 2min à pied de l’hôtel
www.cityloftdijon.fr
L’Hôtel des Ducs : le luxe accessible
Situé dans le quartier historique, à 100 mètres du Palais des Ducs et de l’Office de tourisme, cet hôtel atypique propose des appartements spacieux (entre 40 et 68 m2) avec un positionnement familial et luxe accessible. Tous les appartements comptent une ou deux chambres, et sont équipés d’une vraie cuisine, et d’une grande salle de bain avec lave-linge, La décoration est élégante, et on se sent ici comme à la maison.
Mais la particularité de l’hôtel est qu’il propose aussi cinq salles d’escape ou d’action game pour les enfants et les ados (ou à faire en famille), toutes scénarisées avec un sens du détail incroyable. On plonge ainsi dans une forêt magique, un sous-marin type Nautilus, ou dans une aventure ambiance Seconde Guerre mondiale. De quoi occuper vos loulous si les visites les rebutent.
Une belle adresse, idéale pour un séjour de plusieurs jours.
Hôtel des Ducs – 5, rue Lammonoye – Tel. 03 80 67 31 31
Tarifs : à partir de 146 € la nuit pour un appartement familial pour 4 personnes.
A savoir : l’hôtel propose aussi des appartements indépendants dans d’autres rues, eux aussi très abordables.
A noter : vous bénéficier d’une réduction en réservant directement (et donc sans passer par Booking), et vous aurez la priorité pour une place dans le tout petit parking couvert de l’établissement (qui n’en compte que 4-5).
www.hoteldesducs.com
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