Mia et le lion blanc, fable écolo-mélo

Blog Mia et le lion blanc, fable écolo-mélo

Par Bénédicte Flye Sainte Marie le

Mia et le lion blanc

Avec Mia et le lion blanc, le documentariste Gilles de Maistre s’offre une nouvelle incursion dans la fiction avec une étonnante histoire d’amitié, malheureusement un peu caricaturale, entre une pré-adolescente et un animal féroce. Au cinéma le 26 décembre.

Mia et le lion blanc : l’histoire

Mia, onze ans, vient de quitter Londres pour s’installer avec son père, sa mère et son grand frère en plein cœur de la brousse sud-africaine, endroit où ses parents dirigent désormais une ferme d’élevage de félins. D’abord très réfractaire à s’adapter à ce nouveau cadre de vie, Mia va radicalement changer d’avis après le coup de foudre qu’elle va avoir pour Charlie, le bébé lion blanc qui vient de naître sur l’exploitation.

Pendant trois longues années, jusqu’à ce que Charlie soit adulte, ils vont partager tous les jeux possibles et imaginables et entretenir une complicité fusionnelle dans laquelle personne d’autre n’a sa place. Mais une fois devenu grand, Charlie va commencer à représenter un danger pour Mia, mais surtout pour son entourage. Il va devenir obligatoire pour les deux inséparables de s’éloigner…

Un vrai crève-cœur pour Mia, dont le chagrin va se transformer en désespoir lorsqu’elle va comprendre que son père, qui se définit pourtant comme un défenseur de la faune, vend en fait certains de ses « locataires » à des chasseurs de trophée, des touristes en mal d’occupation qui tuent les bêtes à bout portant.

Mia va alors décider d’entreprendre l’impossible pour sauver « son » Charlie du pire.

A partir de quel âge ?

7-8 ans. Les cœurs sensibles des plus petits pourraient s’affoler devant les scènes où l’on sort les griffes !

L’avis de MAFAMILLEZEN

Avec Mia et le lion blanc, le documentariste Gilles de Maistre s’offre une nouvelle incursion dans la fiction avec une étonnante histoire d’amitié, malheureusement un peu caricaturale, entre une pré-adolescente et un animal féroce. Au cinéma le 26 décembre.

Mia et le lion blanc est un film qui n’est pas dépourvu d’émotion ni de jolies séquences. Mais on peut lui reprocher plusieurs choses : ses personnages manquent un peu de finesse et de nuances, tel celui du père de Mia dont on ne comprend pas bien le cheminement. Ou bien ils ne sont pas assez étoffés, comme c’est le cas pour Mick, son frère, ado hyper-sensible que l’on aurait aimé mieux découvrir. Mélanie Laurent, la french touch du casting est aussi trop effacée.

Avec Mia et le lion blanc, le documentariste Gilles de Maistre s’offre une nouvelle incursion dans la fiction avec une étonnante histoire d’amitié, malheureusement un peu caricaturale, entre une pré-adolescente et un animal féroce. Au cinéma le 26 décembre.

Et on peut déplorer ensuite que le scénario soit d’une part assez prévisible dans son déroulé, d’autre part, qu’il verse dans le sentimentalisme (ce qui n’est pas forcément un défaut d’ailleurs, car c’est un registre que certains d’entre nous apprécient).

Avec Mia et le lion blanc, le documentariste Gilles de Maistre s’offre une nouvelle incursion dans la fiction avec une étonnante histoire d’amitié, malheureusement un peu caricaturale, entre une pré-adolescente et un animal féroce. Au cinéma le 26 décembre.

Ces objections faites, reste que l’on peut tout de même applaudir la performance de la jeune Daniah de Villiers. Elle a réussi à assumer ce tournage de longue haleine qu’a représenté Mia et le lion blanc. Et elle est incroyablement à l’aise à l’écran avec son partenaire à quatre pattes, pourtant impressionnant.

Avec Mia et le lion blanc, le documentariste Gilles de Maistre s’offre une nouvelle incursion dans la fiction avec une étonnante histoire d’amitié, malheureusement un peu caricaturale, entre une pré-adolescente et un animal féroce. Au cinéma le 26 décembre.

On apprécie également le message que véhicule ce long-métrage sur l’inhumanité de certains de nos comportements qui sont en passe d’exterminer progressivement certaines espèces et d’appauvrir la biodiversité de la planète. Car ce que montre Gilles de Maistre est tout sauf du cinéma : les chasses sauvages et les séances de tirs en milieu fermé avec proies captives provoquent la mort d’environ 800 lions chaque année en Afrique du Sud…  S’il doit rester quelque chose du film, c’est donc ce message, en plus des très belles images qu’il nous livre.

Mia et le lion blanc : l’avis de nos familles testeuses

Carolyn a vu Mia et le lion blanc avec Elyna, 9 ans

C’est vraiment un film tendre avec ce paradoxe qui nous rappelle que le lion est un animal sauvage et dangereux mais que certains comme Charly peuvent vivre auprès des hommes et être affectueux. Les images sont magnifiques, la BO est très belle aussi (même si j’ai trouvé que cela manquait un peu de variété) et bien sûr, ce film a été réalisé pour nous ouvrir les yeux. Nous montrer une fois de plus que la nature est magnifique et qu’il faut la préserver, qu’il faut respecter les animaux qui sont des êtres vivants au même titre que nous et surtout nous ouvrir les yeux sur la chasse aux lions en enclos. Je ne vais pas spoiler la fin car il faut vraiment aller voir ce film, mais il faut prévoir des mouchoirs si on est sensible ! 

En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce film, que je conseille vivement à partir de 8 ans je pense. J’aimerai également le conseiller aux chasseurs, mais je ne suis pas sûre qu’ils s’intéressent à ce genre de film et pas sûre qu’ils comprennent, malheureusement.

Voici l’avis de ma fille Elyna et de sa copine Gaia, 9 ans toutes les deux :

Elles ont adoré ! Elles ont rêvé d’être à la place de Mia bien sûr, et ont découvert l’horreur de la chasse aux lions en enclos. Elles ont bien sûr trouvé cela inacceptable et révoltant. Elles ont été attendries, émues, révoltées, amusées, effrayées, car oui ce film nous transmet plein d’émotions. 

Quand je vois leurs réactions, j’espère que cette génération fera mieux que nous pour la préservation des animaux et de la planète car le film dit bien que dans 20 ans, si on ne fait rien, les lions n’existeront plus.

 

Fabienne a vu Mia et le lion blanc avec ses filles de 9 et 11 ans

Les filles ont absolument adoré le film. Il continue d’ailleurs de susciter bien des discussions familiales tant le message fort qu’il délivre en filigrane les a marquées ! Elles se sont montrées captivées par cette extraordinaire histoire d’amitié qui dépeint sans complaisance la manière dont un fauve peut établir une relation avec un être humain.

Mais « Mia et le lion blanc » est bien plus qu’une jolie histoire d’amitié entre une jeune fille et un lion. C’est avant tout un film engagé qui invite le spectateur à une réflexion profonde sur l’exploitation mercantile des animaux sauvages. La spectaculaire beauté des paysages sud-africains offre à cet égard un contraste saisissant avec la cruauté et la brutalité des conditions d’élevage commercial des lions dans ce pays, servant ainsi magistralement le propos tenu en filigrane par le cinéaste. Et c’est à l’aune du regard que la jeune Mia porte sur le monde qui l’entoure qu’on mesure évidemment le mieux l’urgence d’en finir avec ces dérives cupides.

 

Delphine a vu Mia et le lion blanc avec ses deux enfants

Très jolie histoire mais surtout très touchante. Ce petit lion tout blanc nous a donné bien des larmes. Il était beau mais une telle cruauté sur des animaux c’est juste pas possible. Les acteurs étaient vraiment très bien, avec un beau pays. Le début était un peu triste mais ce fut une belle histoire que nous avons aimé regarder.

 

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Mia et le lion blanc
Réalisé par : Gilles de Maistre
Avec : Daniah de Viliers, Mélanie Laurent et Langley Kirkwood
Genre : famille, aventure
Durée : 1h26
Sortie au cinéma : le 26 décembre 2018

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