
Un enfant qui court, grimpe ou joue, c’est la vie. Mais un bobo peut vite se transformer en galère. Et si une simple chute avait de lourdes conséquences ? C’est là qu’intervient l’assurance accident de la vie. Mais à quoi sert-elle vraiment, et pourquoi est-elle particulièrement utile quand on a des enfants ? On vous explique tout.
Pourquoi souscrire une assurance accident de la vie quand on a des enfants ?
Les accidents de la vie courante (ou AcVC pour les intimes) concernent tout le monde, mais les enfants sont en première ligne. Selon une enquête de Santé Publique France*, près de 110 000 enfants de moins de 15 ans se rendent chaque année aux urgences à cause d’un accident du quotidien. Chute de trottinette, entorse au foot, coupure dans le jardin ou chute dans l’escalier : les scénarios sont nombreux.
Bien sûr, vous avez déjà certainement souscrit une mutuelle santé familiale ou une assurance scolaire, qui couvrent déjà en partie ce type d’accidents.
A savoir : si votre enfant se blesse tout seul en dehors du cadre scolaire et s’il n’y a pas de responsable “tiers”, les frais découlant de cet accident seront à votre charge. C’est là que l’assurance accident de la vie est utile. Elle prend alors le relais des mutuelles ou assurances classiques pour compléter les restes à charge, les conséquences d’un accident grave ou proposer de l’assistance (transport, garde enfant….)
On vous propose de découvrir une assurance accident de la vie pour toute la famille, de bien comprendre ce à quoi elle sert et ce qu’elle couvre exactement, pour que les petits ou plus gros bobos ne se transforment pas en vraie galère.
Des accidents du quotidien pas si rares… et parfois graves
Où et comment ces accidents surviennent-ils ?
Selon Santé Publique France*, 49 % des accidents de la vie courante chez les enfants ont lieu à la maison. L’habitat est donc le premier terrain à risque, surtout chez les petits de moins de 8 ans. Passé cet âge, ce sont les lieux publics, les écoles, puis les aires de sport qui deviennent les plus “accidentogènes”.
En tête des activités à risque : les jeux (53 %), le sport (20 %) et la marche (11 %). Et en tête des causes : les chutes, loin devant (55 %), suivies des coups, coupures et autres petits traumatismes. Mais les conséquences peuvent être lourdes : lésions à la tête (33 % des cas), fractures (13 % des cas), commotions (3 %), hospitalisations… 5 % des enfants accidentés sont admis à l’hôpital, parfois pour plusieurs jours
Et si votre enfant devait être suivi pendant des mois ?
Certains accidents de la vie peuvent avoir des conséquences handicapantes, et entrainer des séquelles nécessitant des soins répétés, de la rééducation, voire une réorientation scolaire. Une fracture mal résolue, une commotion mal diagnostiquée peuvent avoir des conséquences durables. L’assurance accident de la vie couvre alors les soins spécifiques (kiné, orthophoniste, etc.), les aménagements du quotidien, ou les pertes de revenus si un parent doit s’arrêter de travailler.
Ce que ne couvre pas votre assurance habitation ou scolaire
Il est fréquent de croire que l’assurance scolaire ou la responsabilité civile suffit. Mais attention, l’assurance scolaire ne couvre que les accidents ou autres se produisant dans le cadre de l’école. La responsabilité civile de votre assurance multirisque habitation, quant à elle, couvrira les dommages causés à un tiers, mais pas ceux que l’on se cause à soi-même. Si votre enfant se blesse tout seul dans une aire de jeu en tombant d’une balançoire, les frais seront à votre charge.
C’est là qu’intervient l’assurance accident de la vie, quand il n’y a pas de responsable identifiable. Elle vous protège, vous et votre enfant, même si c’est un accident bête et sans “responsable”. Elle complètera vos autres assurances en couvrant les restes à charge, qui peuvent être conséquents.
Quels sont les bénéfices concrets pour les familles ?
Une indemnité pour faire face aux imprévus
Imaginez : votre ado se fracture le poignet en skate. Trois semaines d’arrêt scolaire, rendez-vous médicaux, et pas de sport pendant des mois. L’assurance accident de la vie peut verser une indemnité compensatoire, utile pour financer les soins ou un soutien scolaire temporaire.
Un accompagnement administratif et psychologique
En cas de coup dur, on n’a pas toujours la tête à remplir des formulaires. Certaines sociétés d’assurance, comme GMF, proposent aussi un accompagnement en fonction du type d’accident et de votre situation, voire même un soutien psychologique pour l’enfant (et les parents).
Comment bien choisir son assurance accident de la vie ?
Tous les contrats ne se valent pas. Voici quelques critères à étudier : l’âge et le nombre d’enfants couverts, le montant de l’indemnisation en cas de préjudice corporel ou psychologique, les services annexes (aide à domicile, soutien scolaire, accompagnement administratif), les exclusions : certains sports ou activités peuvent ne pas être couverts.
Prenez aussi le temps de comparer les franchises, délais de carence et limites de garanties.
Prévenir, c’est bien. Protéger, c’est mieux
Les enfants grimpent, courent, sautent. Les ados prennent des risques, testent leurs limites. Et c’est normal. Notre rôle de parents, c’est de les accompagner, de les protéger, et de prévoir l’imprévu.
Un accident de la vie courante, ça peut arriver sans prévenir – à la maison, au sport, en vacances, ou sur le chemin de l’école. Alors, que votre petit joue les cascadeurs sur la table basse ou que votre ado tente une figure en skate… il ne s’agit pas d’être surprotecteur ou d’interdire, mais plutôt de se dire qu’un accident est vite arrivé, et que mieux vaut prévenir que guérir.
Sources :
* Santé Publique France : Etudes et Enquêtes – Les accidents de la vie courante chez les enfants de moins de 15 ans en France métropolitaine (2021, période 2014-2018)
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