Animaux de compagnie : pourquoi ils sont bons pour la santé

Blog Animaux de compagnie : pourquoi ils sont bons pour la santé

Par Bénédicte Flye Sainte Marie le

animaux de compagnie bons pour la santé

En plus de l’affection et de la tendresse inconditionnelle qu’ils nous donnent, nos chiens, chats et autres animaux de compagnie qui peuplent notre quotidien sont réputés pour avoir de nombreux effets positifs sur l’organisme. Quels sont les bienfaits des animaux domestiques sur notre santé ? On démêle pour vous le vrai du faux.

« Les animaux ont un mérite, ils ne nous déçoivent jamais » disait l’acteur Jean Rochefort, dont la passion pour les chevaux ne s’est jamais démentie pendant cinq décennies, à partir du tournage du film Cartouche en 1961 jusqu’à sa mort il y a trois ans. En une courte phrase, l’acteur-phare d’Un Eléphant, ça trompe énormément a résumé l’essentiel : si la proximité des animaux de compagnie est si positive pour nous, c’est d’abord pour la sensation d’apaisement qu’ils nous procurent. La présence d’un animal domestique agit comme un remède contre l’angoisse et le stress, dont on sait les ravages possibles sur le corps, notamment sur le sommeil et le système immunitaire. Une étude SantéVet de 2018 a établi que pour 61% des propriétaires de chiens et 74% des détenteurs de chats, leur compagnie était vectrice pour eux de mieux-être. 

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Et ce n’est pas une vue de l’esprit mais un constat. Il est en effet prouvé que le fait de côtoyer des animaux domestiques, ou mieux, de les caresser, favorise la production d’endorphines, « molécules du bonheur » naturellement produites par le corps (cela abaisse au contraire le niveau de cortisol et d’adrénaline, hormones qui octroient de l’énergie mais nous mettent aussi et surtout sous tension). Une action euphorisante qui explique également que les animaux de compagnie soient d’excellents partenaires pour surmonter la dépression et réussir à minorer progressivement les doses médicamenteuses lors de la prise de médicaments psychotropes.

Les chiens et les chats devraient-ils être remboursés par la Sécurité Sociale ? Aux Etats-Unis, les médecins peuvent en tous cas prescrire à certains de leurs patients des « animaux de soutien émotionnel », par exemple auprès de ceux qui suivent une chimiothérapie. On en compte aujourd’hui plus de 200 000 sur le territoire américain, reconnaissables à la chasuble qu’ils arborent. Certaines entreprises acceptent par ailleurs chiens et chats dans leurs murs, comme Ferray Corporation au Japon ou Nestlé en Suisse, afin d’avoir des salariés plus zen donc plus productifs.

Chez les juniors, les animaux de compagnie ont enfin un rôle très structurant car s’occuper d’un animal les aident à se responsabiliser, à prendre confiance en eux et à créer du lien social, comme chez les adultes. Chez les adolescents victimes de trouble alimentaires, la présence d’un animal dans le foyer pourrait même réduire la fréquence de crises de boulimie. 

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Mais si la fréquentation de nos amis félins ou canins a d’infinies vertus sur notre psychisme, elle en offre également au niveau purement physique. D’abord parce qu’ils favorisent la pratique d’activités extérieures, telles que la marche ou le running. Pas question en effet de rester vissé (e) toute la journée sur votre canapé lorsque Johnny H., votre husky ou Stella, votre bouledogue a des fourmis dans les pattes ! Or, qui dit moins de sédentarité dit moins de surpoids et de problèmes associés tels que les accidents cardiovasculaires. Un bienfait indéniable pour les propriétaires d’animaux domestiques.

Quant à savoir, comme on l’affirme un peu partout, si les animaux ont le pouvoir de diminuer chez les enfants la survenue d’allergies et de les rendre plus résistants face aux virus et bactéries, elle fait toujours débat. Si certaines études scientifiques réalisées à petite échelle ont témoigné de ce « bonus », des travaux plus récents parus en 2017 dans la revue Anthrozoos et effectués auprès d’un nombre plus important de personnes possédant un animal à quatre pattes, montrent que ces effets sont plutôt attribuables à des paramètres socio-économiques : on retrouve ainsi davantage d’animaux au sein des familles à salaires élevés et grâce à ces revenus, les kids y sont en meilleure santé, mais l’un n’a pas forcément de lien avec l’autre.

Ce qui n’empêche pas nos chiens et chats d’être de précieux alliés de vie, dont on ne saurait se passer…

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