Assurance vie en cas de décès : comment ça marche ?

Blog Assurance vie en cas de décès : comment ça marche ?

Par Anna Spaar le

assurance vie

L’assurance vie est un placement financier qui peut être souscrit par toute personne majeure. Elle permet de se constituer un capital ou de réaliser des versements programmés pour une durée déterminée. En cas de décès du souscripteur, le capital est versé aux bénéficiaires désignés. Mais comment fonctionne exactement une assurance vie en cas de décès ?

Qu’est-ce qu’une assurance vie ?

L’assurance vie est considérée comme le placement préféré des Français. En souscrivant un contrat d’assurance vie, vous vous engagez à verser des cotisations périodiques afin de constituer une épargne, bloquée sur 8 ans. L’idée étant de vous constituer une rente à la fin de cette échéance, pour compléter votre retraite par exemple, ou de constituer un capital que percevront les bénéficiaires que vous aurez désignés à votre décès. Le mode de calcul des intérêts varie en fonction du support utilisé pour faire fructifier l’argent placé. Leur rendement peut évoluer à la hausse comme à la baisse. En cas de besoin, vous pouvez retirer l’argent mis sur votre compte assurance vie avant le terme du contrat.

Si vous avez des enfants ou petits-enfants, souscrire une assurance vie dont ils seront bénéficiaires vous permettra de leur constituer un capital. C’est un produit d’épargne à moyen ou long terme, mais surtout un excellent outil de transmission de son patrimoine, grâce à sa fiscalité avantageuse. Vous renseigner sur les meilleures assurances vie

Qui sont les bénéficiaires ?

Lors de la souscription d’un contrat d’assurance vie, vous devrez désigner un ou plusieurs bénéficiaires. Il peut s’agir de votre conjoint, de vos enfants ou petits-enfants, ou de toute autre personne, sans qu’aucun lien de parenté ne soit obligatoire. Le décès du souscripteur entrainant automatiquement la clôture du contrat, les sommes détenues seront alors transmises aux bénéficiaires désignés dans les clauses bénéficiaires. Vous pouvez désigner un ou plusieurs bénéficiaires. A savoir, à moins d’avoir sollicité formellement leur acception, vous aurez la possibilité de révoquer un bénéficiaire désigné initialement, mais aussi d’en ajouter un nouveau. Dans le cas où un bénéficiaire décèderait avant le souscripteur du contrat, ce sont les héritiers du bénéficiaire désigné qui deviendront automatiquement bénéficiaires.

Et si jamais aucun bénéficiaire n’a été désigné à la souscription du contrat (au cas où l’objectif premier n’était pas la transmission d’un capital), l’argent disponible sera alors transmis à vos héritiers. Dans ce cas, ce capital sera soumis aux droits de succession et perdra son avantage fiscal. Il est donc essentiel de bien rédiger la clause bénéficiaire, même si vous envisagez plus l’assurance vie comme un placement que comme une façon de protéger ou d’aider vos proches.

Comment savoir si on est bénéficiaire d’une assurance vie ?

Parler argent au sein de sa propre famille n’est pas toujours évident. Vous pouvez donc être bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie sans le savoir. Il est probable qu’un membre très proche de la famille, vos parents ou grands-parents par exemple, vous aient expressément informés avoir souscrit une assurance vie dont vous serez bénéficiaire à leur décès. Mais il est également possible qu’une personne vous aie désigné comme bénéficiaire sans que vous soyez au courant.

Au décès d’une personne plus ou moins proche, qui aurait été susceptible de le faire, vous pouvez effectuer une démarche en ligne ou par courrier auprès de l’Association pour la gestion des informations sur le risque en assurance (Agira). Après lui avoir apporté la preuve du décès, l’association fera une recherche de contrats d’assurance vie, et demandera à l’assureur de verser au bénéficiaire le capital auquel il peut prétendre.

Est-elle considérée comme un héritage ?

L’assurance vie ne fait pas partie de la succession du défunt. Les bénéficiaires désignés ne sont pas obligatoirement ses héritiers légaux. Mais même si le capital est transmis aux enfants, petits-enfants, frères et soeurs, neveux ou nièces du défunt, il ne sera pas soumis aux droits de succession. Un avantage non négligeable de ce placement.

Vous avez aimé cet article ou bien vous voulez réagir ?

Articles en relation

A lire aussi dans la rubrique Ma Famille

Plus d’articles sur MAFAMILLEZEN