Décryptage : Once upon a time : la face cachée des contes de fées

Blog Décryptage : Once upon a time : la face cachée des contes de fées

Par Bénédicte Flye Sainte Marie le

Vos juniors aiment les histoires à dormir debout ? Alors, ils vont adorer Once upon a time, la nouvelle série fantastiquede M6, qui propulse les protagonistes des livres de Charles Perrault et de Grimm dans le monde du réel…

 

Photo : M6

Du destin pas si fabuleux de nos héros d’enfance…

Il était une fois un feuilleton dans lequel Blanche-Neige, le Prince Charmant, le Chaperon rouge et les autres n’avaient pas droit à leur classique happy-end. Non, dans Once Upon a time, série imaginée par Adam Horowitz et Edward Kitsis, les créateurs de Lost, c’est plutôt la crise pour ces personnages qui ont toujours fait rêver, même lorsqu’on était haut comme trois pommes.

Et c’est justement de fruit empoisonné dont il est question : La Reine noire, affreusement jalouse du bonheur de sa jeune rivale lui a jeté un sort ainsi qu’à ses semblables. Tous se retrouvent emprisonnés dans la vraie vie, au seine d’une bourgade du Maine baptisée Storybrooke. Frappés d’amnésie, ils y ont oublié la condition extraordinaire qui était la leur. Et leur quotidien n’a plus rien de magique, sauf pour la vilaine et cruelle souveraine qui dirige de main de fer la ville.

La clé pour briser le maléfice qui les touche se trouve dans les mains de la belle Emma Swan, jeune femme de 28 ans au parcours chahuté, qui se révèle être en fait la fille de Blanche-Neige et de son cher et tendre époux. Mais si la délivrance ne peut venir que d’elle, il y a un problème -et de taille- : notre héroïne, ultra-cartésienne, ne croit pas aux contes de fées… Un petit garçon de dix ans, Henry, avec qui elle va se découvrir des liens insoupçonnés, va alors tenter de la persuader de sauver les siens…

 

Photo : M6

Tous les ingrédients narratifs pour plaire à nos juniors

Mélangeant les périodes, bousculant les frontières entre le « vrai » et l’imaginaire, brouillant les identités ( la reine-mère est devenue maire de Storybrooke, Blanche-Neige a endossé la fonction d’institutrice), et ne reculant parfois pas devant une certaine dose de violence, Once Upon a time, loin d’une simple adaptation modernisée de nos légendes traditionnelles, choisit plutôt de s’inscrire dans la veine du surnaturel. Un registre dont nos enfants et nos ados, spécialement ceux qui ont lu ou regardé en boucle les différents opus de Narnia, devraient raffoler notamment parce que la série reprend le même principe du voyage temporel.

 

Photo : M6

Un univers qui revient en force sur grand et petit écran

Plus généralement, le succès incroyable, en terme d’audience, de Once Upon a time aux Etats-Unis ( onze millions de téléspectateurs lors de la diffusion du premier épisode sur ABC) et celui que la série devrait connaître dans l’hexagone ( 3,6 millions de personnes étaient devant M6 poste le 1er décembre lors du lancement de la série, malgré la présence en face sur TF1 de la finale de Danse avec les Stars) traduisent un vrai retour de flamme du public pour les contes de fées. Ce n’est pas hasard si la série Grimm et deux films dédiés à Blanche Neige, Mirror Mirror et Blanche-Neige et le chasseur ont également vu le jour en 2012 outre-Atlantique.

Peut-être une sorte d’exutoire ou d’échappatoire à l’époque, pas toujours formidable, que nous traversons en ce moment…

Once upon a time, à partir du samedi 1er décembre 2012 sur M6 à 20h50.
Et sur www.m6replay.fr/once-upon-a-time.

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  1. Exact mes 2 grands adorent!

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