
Chaque mois de septembre, c’est le même scénario : listes de fournitures, inscriptions, réunions, courses, plannings à recalibrer… Et au milieu de tout ça, vous. Ou plutôt ce qu’il reste de vous à la fin de la journée. La rentrée scolaire et sa charge mentale bien huilée semblent inévitables. Et si, cette année, on décidait de faire différemment ? Voici 7 décisions un peu radicales – mais profondément libératrices – pour se délester du trop-plein et poser les bases d’une rentrée plus sereine. Parce que non, la rentrée ne devrait pas ressembler à une mission commando.
1- Déléguer pour de vrai : votre charge mentale ne se nettoiera pas toute seule
La rentrée de septembre est le moment idéal pour revoir la répartition des tâches… et surtout accepter que tout n’a pas à reposer sur vous. Et si, au lieu de continuer à vous battre pour que les vitres soient propres, la chambre des enfants bien rangée, le repassage à jour, vous faisiez appel à une femme de ménage ? Déchargez-vous de l’entretien de votre maison en confiant le ménage et le repassage à un professionnel. En passant moins de temps à passer à récurer et à ranger, vous aurez plus de temps pour souffler. Déléguer le ménage, ce n’est pas un luxe : c’est une stratégie de survie mentale.
2- Faire passer son planning avant celui des enfants (oui, vraiment)
Les mamans sont les reines de l’organisation – et les papas souvent hors champ pour tout ce qui concerne le quotidien. Dès la rentrée, il faut caler les activités extra-scolaires de chacun, organiser les trajets, participer aux réunions de classe… Et c’est sans compter avec les rendez-vous médicaux, les fêtes d’anniversaire auxquelles il faut conduire les enfants… Il reste peu de place dans tout ça aux mamans pour penser à leurs propres besoins. Alors cette rentrée, si vous pensiez un peu à vous ? Bloquez dans votre agenda votre cours de pilate du jeudi soir, votre After Hour du vendredi avec vos amies, une séance de massage une fois par mois… Et aucune excuse pour annuler ou reporter. Papa est là pour assurer.
3- Oublier l’agenda partagé parfait, et passer à l’organiseur imparfait mais visible
La course aux outils numériques parfaits peut devenir une charge mentale en soi. Parfois, le bon vieil organiseur familial affiché dans la cuisine, où chacun inscrit ses activités, reste ce qu’il y a de plus efficace. Il n’envoie pas de rappels, mais il évite bien des confusions. Et si vous êtes adepte du digital, une appli comme MyFamiliz peut vous aider à mieux piloter le quotidien familial, sans surcharge cognitive. Moins de “tu ne me l’avais pas dit”, plus de clarté.
4- Refuser d’être la cheffe de projet familiale à temps plein
Dans beaucoup de foyers, c’est encore la maman qui garde en tête le stock de compotes, les prochaines chaussures à acheter, les vaccins à programmer… Cette charge mentale invisible est épuisante. Repenser la gestion du quotidien en mode “copilotes” permet de sortir de ce schéma. Concrètement, cela peut passer par des réunions familiales hebdomadaires, où chacun prend en charge une zone : le frigo, les trajets, les rendez-vous, l’aspirateur… Et ce ne sera pas à vous de vérifier que tout a été fait.
5- Apprendre à dire non… sans se justifier
Entre les demandes de parents délégués, les invitations aux goûters d’anniversaire, les réunions rajoutées à la dernière minute, la rentrée peut vite devenir un tourbillon d’obligations. Il est temps de réhabiliter un mot simple : non. Pas un non agressif, ni même un non argumenté. Juste un “non, ce ne sera pas possible pour moi cette fois”. Vous n’avez pas besoin de vous excuser de prioriser votre santé mentale.
6- Préparer ses “kits anti-débordement” pour les jours critiques
Vous connaissez ces jours où tout part en vrille : bouchons, enfant malade, rendez-vous oublié. Pour ces journées-là, anticipez. Un sac prêt avec goûter express et cahier de coloriage dans la voiture, une playlist apaisante pour les transports, un dossier “semaine chaotique” avec menus prêts à l’emploi, des plats faits maison préparés d’avance qu’on a plus qu’à sortir du congélateur… Ces mini-stratégies n’ont l’air de rien, mais elles réduisent le stress quand la vie dérape.
7- Faire du tri dans vos propres pensées… pas que dans les placards
La rentrée pousse à organiser la maison, mais on oublie souvent d’organiser sa tête. On commence par faire le tri entre les “je dois” et les “je crois que je dois”. Une to-do liste qui n’en finit plus est souvent remplie d’injonctions qu’on s’impose seule. Ce n’est pas grave si les vêtements ne sont pas tous étiquetés ou si le goûter n’est pas fait maison. Et si vous commenciez par remplacer les “je suis débordée” par “je fais de mon mieux” ?
Et en entreprise, où en est la reconnaissance de cette charge mentale parentale ?
La parentalité reste souvent invisible dans le monde du travail. D’après une étude menée en avril 2025 par OpinionWay pour l’Observatoire de la Parentalité en Entreprise*, 57 % des parents salariés déclarent que leur charge mentale professionnelle a augmenté depuis qu’ils sont devenus parents. Chez les femmes, 43 % estiment que leur carrière a été freinée par l’arrivée d’un enfant. Pour Marine Desandre, cofondatrice des Parents Zens : “Aujourd’hui, on demande aux parents de faire comme si leur vie familiale n’existait pas entre 9h et 18h. C’est absurde.” Cette pression invisible contribue à l’épuisement, au stress, et à une perte de motivation parfois durable. On ne peut pas alléger la charge mentale à la maison sans que l’entreprise fasse aussi sa part.
Alléger sa charge mentale à la rentrée, ce n’est pas tout changer du jour au lendemain. C’est juste poser quelques limites, revoir certaines habitudes, et accepter qu’on ne peut pas tout gérer, tout le temps. On a le droit de dire non, de demander de l’aide, de s’organiser autrement. Et surtout, on a le droit de penser un peu à soi. Parce qu’une maman plus sereine, c’est une famille qui respire mieux aussi.
*Source : Etude « La parentalité en entreprise » réalisée par OpinionWay pour Les Parents Zens et teale (avril 2025)
Vous avez aimé cet article ou bien vous voulez réagir ?
Envie de réagir à cet article, de donner votre avis ou de partager votre expérience ? Je prends la parole !