Comment réussir sa deuxième vie de couple ?

Blog Comment réussir sa deuxième vie de couple ?

Par Bénédicte Flye Sainte Marie le

deuxième vie de couple

Après un divorce ou une séparation, on a tendance à penser « jamais, plus jamais », jusqu’à ce que l’on reçoive à nouveau la flèche de Cupidon. Comment ne pas reproduire ses erreurs et profiter, sans nourrir de doutes ou de rancœurs, d’une seconde chance amoureuse ? Nos conseils.

Il est loin le temps où le « jusqu’à la mort nous sépare » était la règle. Aujourd’hui, près d’un couple sur deux s’étant passé la bague au doigt divorce. Mais la bonne nouvelle pour ceux et celles qui ne sont pas adeptes du quotidien en solo (certain(e)s assument très bien ce statut et ne quitteraient leur célibat pour rien au monde, y compris pour aller vivre avec Brad Pitt ou Charlize Theron), c’est que la quête d’une âme sœur n’est pas à ce stade une mission impossible. Si l’on en croit les statistiques de l’Insee, un mariage sur cinq est un… remariage ! La preuve que même si l’on a bu la tasse une première fois, la navigation sur la carte du Tendre peut encore réserver de belles surprises. Et il est possible de se servir de ce fiasco afin de ne pas le réitérer ensuite.

Règle n°1 : solder les rancunes pour se donner un avenir

S’accomplir dans sa deuxième vie amoureuse est une savante alchimie qui doit reposer à la fois sur les efforts que l’on fait pour vaincre ses propres « croyances limitantes », mais également sur les comportements positifs qu’il faut avoir avec son compagnon ou sa compagne. Il est ainsi souhaitable que vous posiez vos « valises affectives », que vous cessiez de les porter comme une carapace ; ce qui vous empêcherait de vous investir pleinement dans votre relation. Oui, votre expérience passée vous a appris la méfiance, a laissé chez vous des meurtrissures qui ne sont pas complètement cicatrisées. Il n’empêche qu’il ne sert à rien de faire « payer » celui ou celle qui vient ensuite pour ces blessures, de vouloir tester en permanence ses sentiments et de lui lancer à la figure des généralités idiotes. Evitez ainsi de lui répéter, en extrapolant à partir du cas de votre ex, que « comme tous/ toutes les hommes/ les femmes, tu es immature/ incapable de t’engager, etc… » Il ou elle peut être une oreille attentive mais pas un défouloir, sur lequel vous miseriez pour évacuer les frustrations héritées de votre passé !

Lire aussi : Le couple parfait n’existe pas. Eloge de l’imperfection amoureuse

Règle n°2 : cultiver un jardin qui n’appartient qu’à soi

Être dans une démarche bienveillante ne signifie pas de s’effacer devant votre moitié ou dissoudre ce que vous êtes dans ce binôme que vous constituez désormais. Pour que votre histoire d’amour perdure, ne renoncez donc pas aux bonnes habitudes que vous avez prises chacun de votre côté. Le schéma fusionnel ne fonctionnant que dans les contes de fées, il est essentiel que vous continuiez à voir vos propres amis et collègues, n’abandonniez pas les activités qui vous épanouissent, voire que vous partiez en vacances ou habitiez de façon indépendante si vous en ressentez le besoin. On ne saurait mieux dire sur le sujet que le poète libanais Khalil Gibran qui a écrit (il y a près d’un siècle !) dans Le prophète « Aimez-vous l’un l’autre mais ne faites pas de l’amour une entrave ; qu’il soit plutôt une mer mouvante entre les rivages de vos âmes »

Règle n°3 : pratiquez le dialogue familial sans modération

L’autre ciment qui doit vous lier à votre cher(e )et tendre est le fait de trouver un terrain d’entente concernant la tribu recomposée que vous formez. Parce qu’ils doivent faire le deuil du couple de leurs parents avec la charge émotionnelle que cela représente, vos loustics respectifs agissent souvent, consciemment ou inconsciemment, comme des « perturbateurs ». Avec pour résultat que des petits soucis ont eu une fâcheuse tendance à devenir rapidement des gros problèmes ! Entre vous, il est donc impératif que vous échangiez au maximum sur les questions de logistique (la modalité des gardes, l’organisation des vacances, des fêtes de fin d’année, les visites des grands-parents, le fait de savoir qui paie quoi pour qui, etc ) et évidemment sur la position éducative, notamment en termes d’autorité, qu’il convient que vous adoptiez avec ses enfants et lui avec les vôtres. Si vous vous attachez par ailleurs à entretenir des rapports normalisés avec votre ancien conjoint, les choses se mettront, dans ce domaine, en place plus naturellement.

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